En France, plus de trois millions de personnes sont effectivement atteintes d’une insuffisance rénale, plus de 38.000 vivent avec une greffe. Tous ceux qui attendent ce genre d’intervention pourraient voir leur chance augmenter si la greffe d’un rein d’un patient diabétique était envisagée, jusqu’à présent, ces personnes étaient écartées du protocole. Les greffes de rein restent le type de greffe les plus nombreuses en France.
Actuellement, les diabétiques n’ont pas le droit de donner un de leur rein pour sauver la vie d’une autre personne
Les chercheurs de l’université de Pennsylvanie aux Etats-Unis pourraient peut être démontrer via leur étude que cette interdiction n’est pas bénéfique pour tous les patients qui souffrent d’une insuffisance rénale. Cette pathologie est potentiellement grave, elle entraîne une détérioration graduelle irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang. Chaque minute, ils s’occupent de plus d’un litre de sang soit un cinquième de la quantité pompée par le cœur. L’insuffisance rénale chronique résulte de complications du diabète, de l’hypertension ou d’autres maladies. Quant à l’insuffisance rénale aiguë, elle survient soudainement, elle est souvent détectée par hasard lors d’un dosage de créatinine effectué au cours d’un bilan sanguin. En 2014, plus de 80.000 personnes étaient traitées pour ce genre de pathologies, 56% l’étaient par dialyse, 44% étaient porteurs d’un greffon rénal. La fréquence de l’insuffisance rénale est augmentée en raison de l’allongement de l’espérance de vie, du nombre croissant de cas de diabète.
Les reins des diabétiques ont un risque de mortalité moins élevé que les reins de donneurs non diabétiques
Les chercheurs américains de l’université de Pennsylvanie ont évalué les risques d’une greffe rénale provenant de donneurs diabétiques. Les résultats de leur étude ont montré que les patients ayant reçu une greffe provenant d’un donneur diabétique avaient un risque de mortalité de 9% inférieur durant les neuf années de survie. De nombreux patients qui sont sur la liste d’attente meurent avant de pouvoir bénéficier d’une transplantation. La meilleur des alternatives au vu de la pénurie des donneurs serait de revoir l’interdiction selon des propos soulignés par un des auteurs de l’étude. Plus de 600 millions de personnes dans le monde souffrent d’une insuffisance rénale. En France, 3615 ont été réalisées en 2016, 576 à partir de donneurs vivants contre 547 en 2015.
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