Les consommateurs sont habitués aux pictogrammes, ils sont présents sur de nombreux médicaments, ils informent sur les précautions à prendre notamment avant de prendre le volant. Les hypnotiques, les tranquillisants sont des substances les plus fréquemment mises en cause. Face à ce constat en 1999, un décret a rendu obligatoire un pictogramme décliné en trois propositions, celui d’une voiture noire dans un triangle rouge est susceptible d’altérer la capacité de conduire un véhicule dans de bonnes conditions sécuritaires. Aujourd’hui, deux pictogrammes destinés aux femmes enceintes font leur apparition.
Sur environ 7000 spécialités pharmaceutiques commercialisées actuellement, plus de 1500 mentionnent des caractéristiques provoquant des effets de somnolence, des troubles visuels, des vertiges, des altérations de la vigilance
Les effets ne sont pas égaux chez tous les consommateurs, c’est pourquoi le pictogramme doit être une précaution supplémentaire. Ces symboles qui figurent sur les boites des médicaments sont à prendre très au sérieux. En 2005, les autorités sanitaires ont décidé d’afficher la classification selon la dangerosité des effets produits par les remèdes en cas de conduite automobile. Aujourd’hui, plus d’un tiers des médicaments porte l’un de ces pictogrammes. Celui sur fond jaune niveau 1 « soyez prudent ne pas conduire sans avoir lu la notice », celui sur fond orange niveau 2 soyez très prudent, ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé », le pictogramme sur fond rouge niveau 3 « attention danger, ne pas conduire, avant de reprendre le volant, demander l’avis du médecin traitant », plus de 5% des médicaments sont classés niveau 3. Il est important de garder à l’esprit que quelques petites secondes de retard au niveau des réflexes peuvent avoir des conséquences graves sur la vigilance.
Dès aujourd’hui, un nouveau pictogramme fait son apparition sur les boites des médicaments, il est destiné aux femmes enceintes
De nombreux médicaments vont être concernés par cette mesure. Il est important que toutes les femmes enceintes prenant ce genre de médicaments n’arrêtent pas leur traitement sans avis médical. Le nouveau pictogramme va être lui aussi décliné en deux propositions « danger », le médicament ne doit être utilisé uniquement s’il n’existe pas d’autres médicaments disponibles, « interdit » signale que le médicament ne doit pas être consommé par la femme enceinte. Un dépliant peut être téléchargé sur le site du ministère de la santé. En effet, certains médicaments peuvent représenter un réel danger lorsqu’ils sont pris au cours de la grossesse. Ils peuvent causer des altérations graves comme l’arrêt du développement de certains organes, entraîner une toxicité sur le fœtus. La mesure annoncée en mai dernier prend effet ce mardi 17 octobre.
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