L’inceste n’est pas rare et ce fléau aurait tendance à être davantage présent dans la société. La prévention ne serait pas à la hauteur.

Enfant

L’inceste est un mot qui fait froid dans le dos puisqu’il fait référence à une relation sexuelle entre des membres d’une même famille. Si cela peut être valable pour des adultes, les enfants sont souvent les premières victimes de ce fléau qui a tendance à se répandre. Il faut également noter qu’un enfant qui a subi un inceste aurait 45 % de risques de devenir à son tour un agresseur en effectuant les mêmes violences au sein de sa famille.

L’inceste est bien plus présent dans la société

L’AIVI (Association Internationale des Victimes de l’Inceste) a réalisé un sondage selon l’Agence France Presse et il révèle que 70 % des parents qui sont face à cette violence restent dans le déni. Les professionnels de la santé ont donc un rôle important et ils doivent repérer les problèmes familiaux en vue d’identifier un éventuel inceste. Cette enquête qui date de 2009 précise que sur le sol français ce comportement incestueux touche près de 2 millions de victimes. En parallèle, un membre du Collège de la Haute Autorité de Santé, Cédric Grouchka a insisté sur le fait que l’inceste est « 10 fois plus fréquent que ce que l’on sait ».

Aider les victimes qui évoquent l’inceste

L’inceste est donc un fléau qui se répand de plus en plus dans les familles et souvent dans l’ombre. En France, ce comportement n’est pourtant pas rare et les professionnels sont invités à faire preuve de vigilance, car la prévention semble défaillante. Ce constat a été fait à l’occasion du 25^e anniversaire de la Journée Internationale des droits des enfants. Il est donc impératif d’alerter les autorités compétentes, mais 30 % des membres d’une famille ou des proches auraient tendance à sonner l’alarme lorsque la victime a fait part de son calvaire.