La santé du pape François inquiète : faut-il se préparer à la fin ?
Un état de santé fragile sous haute surveillance
Depuis plusieurs semaines, les nouvelles en provenance du Vatican tiennent en haleine les fidèles du monde entier. Le pape François, âgé de 88 ans, est hospitalisé à la clinique Gemelli de Rome pour une pneumonie bilatérale. Son pronostic reste « réservé ». Doit-on craindre le pire ?
Date | Événement |
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14 février 2025 | Hospitalisation du pape pour une pneumonie |
3 mars 2025 | Deux crises respiratoires aiguës |
Actuellement | Ventilation mécanique, état « stable mais complexe » |
Ces difficultés respiratoires, causées par une accumulation de mucus dans les bronches, ont nécessité des interventions médicales urgentes. Deux bronchoscopies ont été réalisées pour aspirer les sécrétions.
Un pape qui lutte mais qui s’affaiblit
Malgré son état de santé, le pape François continue d’assurer une partie de ses activités depuis l’hôpital. Cependant, il a dû renoncer à plusieurs apparitions publiques, dont l’Angélus dominical pour la troisième semaine consécutive. Un signe de plus que la situation est grave.
Le Vatican, soucieux de transparence, publie des bulletins de santé quotidiens. Une stratégie qui suscite à la fois admiration et inquiétude.
Une gestion de crise sous pression
La communication millimétrée du Saint-Siège est scrutée de près. Pour certains experts, le flot constant d’informations accentue l’angoisse plutôt que de la dissiper.
« Tout le monde est suspendu à ces bulletins médicaux. Certains jours, on nous dit que le pape va bien, et le lendemain, on parle de complications », explique un spécialiste du Vatican.
Cette situation pose également la question de la capacité du pape à gouverner l’Église catholique dans un contexte international tendu.
Et si le pape décidait de démissionner ?
L’éventualité d’une renonciation de François refait surface. En 2013, Benoît XVI avait surpris le monde en quittant ses fonctions pour raison de santé. Le pape actuel suivra-t-il son exemple ?
Jusqu’à présent, François a toujours écarté cette option, affirmant qu’il gouverne « avec sa tête, pas avec ses jambes ». Mais face à une santé déclinante, le débat est plus que jamais relancé.
Un monde en attente
Les fidèles, eux, s’accrochent à l’espoir. À Rome, des centaines de croyants se rassemblent chaque soir pour prier sur la place Saint-Pierre. Dans une lettre récente, le pape lui-même a remercié ceux qui lui apportent leur soutien.
Si son état venait à se dégrader davantage, l’Église catholique devra se préparer à une transition historique. En attendant, chacun retient son souffle.
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