Les abeilles ne seront désormais plus dérangées par les insecticides néonicotinoïdes qui ont été bannis par l’Assemblée.
Les abeilles avaient tendance à être malmenées par les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, mais la donne changera dès janvier de l’année prochaine. En effet, dans un an, ces produits seront bannis et cela reflète la volonté de l’Assemblée nationale qui a transmis son vote ce jeudi 19 mars. Cela représente une petite victoire pour les défenseurs de la faune et de la flore qui sont souvent endommagées par les actions des humains.
Des insecticides interdits pour préserver les abeilles
Les abeilles ont été nombreuses à succomber à ce genre de produits et les apiculteurs tentaient de se faire entendre. Ces êtres vivants ont également été au cœur d’une étude réalisée par une scientifique toulousaine qui a remporté 20 000 euros grâce à ses révélations. Elle a pu constater au cours de ses enquêtes que les abeilles avaient la possibilité de reconnaître l’environnement et les visages. De plus, elles ont la capacité de compter et elles développent entre elles une véritable compétition. Ces abeilles méritent donc d’être préservées alors qu’une mortalité massive est observée dans certains départements français, dont celui des Deux Sèvres. L’Assemblée nationale a donc décidé d’interdire ces insecticides sans suivre l’avis du gouvernement qui était contre.
Les abeilles malmenées produisent moins de miel
Ségolène Royal s’est exprimée sur cette affaire en révélant que le cadre européen ne permettait pas une stricte interdiction. Toutefois, les abeilles ont été au cœur de plusieurs études notamment il y a 3 ans et elles ont montré que les différentes populations avaient tendance à subir un déclin très important. Cela a donc des répercussions sur les productions, car il faut savoir que les abeilles produisent désormais beaucoup moins de miel. La France affiche 10 000 tonnes alors que le chiffre était trois fois plus important en 1995 à savoir 32 000 tonnes.
Comment utiliser des insecticides naturels ?
La lutte contre les ravageurs de jardin ou de maison peut souvent être menée avec des insecticides naturels, qui sont respectueux de l’environnement et plus sains pour l’homme et les animaux domestiques. Voici quelques stratégies pour leur utilisation :
Le purin de plantes est l’un des insecticides naturels les plus couramment utilisés. Par exemple, le purin d’orties, riche en azote, est un excellent répulsif contre les pucerons. Pour le préparer, il suffit de faire macérer des feuilles d’orties dans de l’eau pendant plusieurs jours, puis de filtrer et d’utiliser la solution diluée pour pulvériser sur les plantes infectées.
Une autre solution naturelle efficace est le savon noir. Dilué dans l’eau, il peut être pulvérisé directement sur les plantes pour lutter contre les pucerons, les cochenilles et autres petits insectes nuisibles.
Les huiles essentielles, notamment celle de lavande, de menthe poivrée ou de citronnelle, peuvent également être utilisées comme répulsifs naturels contre les moustiques et autres insectes volants. Elles peuvent être diffusées dans l’air ou appliquées sur la peau, toujours en respectant les précautions d’usage des huiles essentielles.
L’ail et le piment sont également connus pour leur action insecticide. Un spray à base de ces ingrédients peut être préparé à la maison et appliqué sur les plantes pour repousser les insectes.
Enfin, l’introduction de prédateurs naturels dans votre jardin peut également aider à contrôler les populations d’insectes nuisibles. Par exemple, les coccinelles et les syrphes sont de grands consommateurs de pucerons.
Ces solutions naturelles sont non seulement respectueuses de l’environnement, mais elles favorisent également la biodiversité et le maintien de l’équilibre naturel du jardin. Il convient toutefois de les utiliser avec précaution, en respectant les doses recommandées et en évitant une application excessive qui pourrait nuire à l’écosystème du jardin.
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