Le nom de ce micro-organisme n’est au premier abord pas inquiétant pourtant sa dangerosité est bien réelle, ce parasite aquatique Naégleria Fowleri rentre par le nez. Elle progresse jusqu’au cerveau de sa victime, elle détruit tout sur son passage, en un temps record, la contamination est mortelle, cinq petits jours suffisent à cette Amibe pour tuer le patient. Un jeune américain de 16 ans a eu affaire à ce prédateur dans les eaux chaudes de Floride où il passait ses vacances. Il a pu être miraculeusement sauvé par une équipe médicale, ce qui selon eux est très rare, car dans la plupart des cas, l’issue est fatale, le micro-organisme a raison de l’homme.
138 personnes touchées de la même façon par l’amibe
Le centre de contrôle et de prévention des maladies CDC face à cette menace réelle, grandissante de cas de méningo-encéphalites amibiennes prématurées a édité pour la population des fiches d’explications, d’informations, elles rappellent en outre que l’infection n’intervient que lorsque le nez est exposé lors de la plongée ou d’autres pratiques aquatiques. Depuis 1968, l’amibe a touché plus de 138 victimes aux États-Unis seulement trois personnes ont pu survivre, c’est le cas de cet adolescent qui heureusement malgré la contamination a pu être sauvé. Il s’était plaint de violents maux de tête à la suite d’une baignade, des analyses lors de son transport à l’hôpital ont conclu à une infection par une amibe.
Un traitement optimisé grâce à une méthode spécifique
Ce micro-organisme lorsqu’elle s’introduit dans le nez de sa victime dévore tout sur son passage avant d’arriver au cerveau. L’adolescent a été placé dans un coma artificiel, son corps a été réfrigéré à 33° afin d’optimiser la réussite du traitement médical. Trois jours plus tard selon le Washington Post, Sébastien a été sauvé, deux semaines plus tard, il a pu regagner le domicile familial, un vrai miracle selon les médecins. Aujourd’hui son histoire fait le tour du monde. Cette bactérie se nourrit des tissus du cerveau à l’aide de ses ventouses, l’infection est quasi systématique. La France n’est pas épargnée puisqu’en Guadeloupe un enfant de neuf ans a été une victime de cette amibe en 2008.
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