Air Algérie

n’a plus de contact avec l’un de ses avions et cette disparition survient quelques jours après les crashs en Ukraine et à Taïwan.

Mise à jour : selon la compagnie algérienne, 50 Français étaient à bord de l’appareil et l’avion se serait écrasé. Des mirages de l’armée française rechercheraient donc l’avion.

Depuis quelques mois, l’actualité est rythmée par les disparitions d’avions. En mars dernier, la Malaysia Airlines perdait le contact pour une raison inconnue avec le vol MH370. Il y a quelques jours, la compagnie aérienne a perdu un autre appareil en Ukraine et un drame s’est déroulé à Taïwan avec l’un des avions de la TransAsia Airways. Aujourd’hui, c’est Air Algérie qui révèle avoir perdu le contact avec le vol AH5017 qui transportait 110 passagers. Selon l’Agence France Presse qui a obtenu plusieurs informations, l’appareil aurait disparu en survolant le nord du Mali.

L’avion d’Air Algérie transportait sans doute de nombreux Français

Ce vol de la compagnie Air Algérie avait décollé 50 minutes plus tôt d’Ouagadougou et il avait l’intention de rejoindre Alger. En parallèle, le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier a précisé sur TF1 que sur les 110 passagers, il y avait vraisemblablement des Français et un certain nombre serait référencé dans ce vol. Pour l’instant, aucune donnée supplémentaire n’a été transmise, mais un plan d’urgence a été mis en place pour tenter de retrouver le contact avec l’appareil. Lorsqu’il a disparu des radars, il se trouvait à proximité de la frontière et pour l’instant aucune piste n’a été confirmée.

Le vol d’Air Algérie avait changé de cap

Il faut noter que la situation au Mali est problématique à cause des groupes armés djihadistes qui sont présents dans le nord. Le vol affrété par Air Algérie avait été contraint de changer de cap et c’est à cet instant qu’il aurait disparu des radars. A-t-il été attaqué ? Détourné ? S’est-il crashé ? Pour l’instant, aucune réponse n’est apportée, mais la direction avait été modifiée en raison d’une mauvaise visibilité et d’une éventuelle collision avec un autre avion qui effectuait le trajet Alger/Bamako.