L’affection partagée entre un chien et son maître a été de nouveau prouvée. S’étant rendu à l’hôpital pour une migraine, persistante autant que douloureuse, Ryan Jessen, un homme californien, âgé de 33 ans, a été confronté à un diagnostic, engageant fortement son pronostic vital : il était atteint, en réalité, d’une hémorragie cérébrale. Une prise en charge immédiate a conduit l’homme à être hospitalisé, pour tenter l’impossible, au vu de la gravité de son état de santé. Le soutien de tous, son chien y compris, a été précieux.

La mort fulgurante d’un californien de 33 ans, en raison d’une hémorragie cérébrale, a été précédée de l’amour de tous les siens, son chien y compris, invité à lui dire adieu

L’homme, en dépit des soins qui lui ont été prodigués, n’a pas pu récupérer. Le 30 novembre 2016, ses proches se sont réunis à son chevet, pour l’accompagner dans ses derniers instants, et pour lui dire adieu, dans sa chambre d’hôpital, dernière station avant que son destin ne soit définitivement scellé. Il convient de noter la louable autorisation acceptée, par le personnel soignant, que son animal de compagnie, un chien affectueux, répondant au nom de Mollie, puisse également lui adresser, à sa manière, un ultime « au revoir ». Via les réseaux sociaux, comme nous le verrons plus bas, ce pan d’intimité familiale dévoilée, tout en pudeur cependant, a ému.

Un grand merci à l’hôpital qui a accepté la présence du chien dans la chambre, et également à tous les internautes émus par l’amour flagrant, de Mollie, envers son maître

Ce geste est pour le moins inédit, dans le cadre d’un établissement hospitalier. Cet instant, attestant des sentiments très forts qu’un chien peut ressentir pour son maître, et vice-versa, a été publié sur Facebook, et a touché une avalanche de personnes bouleversées.
« L’hôpital a fait un geste très gentil en nous permettant d’amener le fidèle compagnon de mon frère pour qu’il lui dise au revoir », raconte Michelle, la sœur de Ryan, au Daily Mail. Sur une vidéo, postée sur YouTube, et vue plus de 180 000 fois, Mollie renifle tendrement son maître : on devine qu’elle comprend que son propriétaire se meurt, avec des sentiments dignes d’un humain.