Le Koi Pla, un met traditionnel à base de poisson cru, de citron, d’épices est consommé par des millions d’habitants de l’Issam, une région rurale du nord est de la Thaïlande. Ce plat aux effluves puissantes se prépare très rapidement, il ne coûte pas cher mais il existe un inconvénient majeur, le poisson utilisé est très souvent porteur de parasites qui seraient à l’origine d’un cancer du foie, le Cholangiocarcinome.
Les médecins rappellent que consommer du poisson cru peut se révéler être dangereux pour la santé, quand sushis rime avec infections parasitaires
Les poissons comme le saumon, le hareng, le maquereau se nourrissent en outre de larves d’Anisakis Marina, un parasite qui est à l’origine de pathologies comme la Parasitose qui provoque de la fièvre, douleurs, vomissements, ce sont les principaux symptômes, ils se rapprochent en fait de ceux d’une bonne intoxication alimentaire. Le Japon reste le pays où les cas se révèlent être les plus nombreux, 2 000 à 6 000 cas par an. Depuis quelques années, une nouvelle tendance culinaire est arrivée sur nos tables, le poisson cru sous différentes formes, sushis, maki, carpaccio, tartare, les Français en sont fans. Le poisson présente de formidable avantage nutritionnel, riche en protéines, en minéraux, en oméga 3 mais cela reste un aliment fragile. Il est fortement déconseillé aux femmes enceintes, aux enfants de consommer du poisson cru.
La Thaïlande est renommée pour ses plats colorés, épicés, légers, le poisson cru est intégré à la tradition culinaire de ce pays mais les dangers pour la santé sont réels
Le Koi Pla est un plat traditionnel du nord est de la Thaïlande, le poisson utilisé est très souvent porteur de parasites qui sont à l’origine d’un cancer du foie le cholangiocarcinome. Cette maladie est rare à travers le monde mais elle fait plus de 20.000 morts chaque année en Thaïlande. Le parasite est en effet très présent dans les eaux du Mékong. Une fois que l’homme l’a ingéré, le parasite peut rester durant plusieurs années dans le foie de la personne sans se faire remarquer mais peu à peu la maladie se développe, les lésions passent souvent inaperçues mais le cancer est malheureusement l’issue fatale. Des médecins tentent de faire changer les habitudes culinaires mais les rites sont bien encrés dans la population, cuire le poisson est un geste encore trop peu courant. Les autorités sanitaires de Thaïlande ont fait de ce problème une priorité nationale.