La catastrophe de Brétigny a eu lieu il y a un an et les jugements commencent à se faire connaitre. Une 1ère mise en examen a été révélée.
Nous sommes un an après la catastrophe ferroviaire de Brétigny qui avait fait 7 morts et des dizaines de blessés. Le déraillement du train Paris/Limoges a trouvé hier une partie de son épilogue. Les juges qui ont enquêté sur cette catastrophe ont mis en examen le RFF (Réseau Ferré de France) pour homicides et blessures involontaires. Il faudra attendre jeudi 18 septembre pour connaitre la décision concernant la SNCF. L’audition a duré 1h30 et à la sortie, l’avocat du RFF, Me Antonin Levy a déclaré : « compte tenu de l’importante de la catastrophe, c’est une décision qui était attendue ».
1ère mise en examen pour la catastrophe de Brétigny
Les experts ont conclu que le basculement d’une éclisse était à l’origine du déraillement du train et donc de la catastrophe de Brétigny. L’association qui représente les victimes déplore que la qualification de mise en danger d’autrui n’ait pas été retenue. En ce qui concerne, les victimes, elles n’ont pas dénoncé une maladresse, mais davantage un déficit au niveau de la maintenance. Toutefois, le RFF et la SNCF sont en droit de demander une contre-expertise et si cette voie est empruntée, le dossier devrait repartir de zéro.
Après la catastrophe de Brétigny, le RFF et la SNCF lancent un plan
De plus, si cette stratégie est privilégiée, le RFF et la SNCF seraient en mesure de prolonger l’instruction concernant la catastrophe de Brétigny de 18 mois. Le rapport des experts partagé il y a quelques mois mettait en cause la SNCF et la RFF en révélant qu’une centaine de défauts avaient été révélés. Désormais, les deux groupes tentent de lutter contre un sentiment d’insécurité et c’est pour cette raison qu’ils ont annoncé le déploiement de nouvelles mesures notamment pour moderniser la maintenance.
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