Vivre en couple, mais séparément. Serait-ce la bonne façon pour qu’un couple puisse survivre aux sursauts de la vie. Ce phénomène n’est pas nouveau, depuis très longtemps de nombreuses personnes décident de faire un bout de chemin ensemble, mais pas sous le même toit, ils optent pour l’indépendance au niveau de l’habitation. Les chercheurs ont tenté de faire une comparaison avec le mode de vie d’antan et selon certains éléments d’une étude de 1994, la manière de vivre séparé n’aurait guère évolué d’une façon ou d’une autre.
Les couples qui ne vivent pas sous le même toit détiennent peut-être le Graal de la bonne entente. Les chercheurs de l’institut des études démographiques (INED) ont étudié cette vision du couple et au vu des divorces plus nombreux et de l’individualité plus prononcée, cette manière de mener une vie de couple aurait pu progresser, mais il semblerait que la situation soit stable comme a pu remarquer le co auteur de l’enquête selon jactiv-ouest-France, les trois chercheurs qui ont étudié ce phénomène ont relevé que 8% des 18-79 ans vivaient une histoire d’amour sans vivre dans le même appartement soit 3,8 millions de personnes, 1,5 million estimeraient vivre une réelle relation de couple.
Une vie de couple étudiée avec différents profils
Les chercheurs ont mis en évidence quatre profils, les moins de 25 ans dont les études font encore partie de leur vie, les femmes avec enfants qui veulent garder leur indépendance résidentielle le plus longtemps possible, les 25-54 ans la plupart des hommes qui n’ont pas d’enfant ou qui ne vivent pas avec eux et les seniors veufs, séparés, seuls, qui n’ont jamais connu de vie de couple.
Le bonheur est dans une vie de couple séparée
Les personnes qui vivent une relation de couple tout en gardant leur indépendance représenteraient tout de même une minorité et selon les chercheurs, la relation ne durerait pas plus de trois ans. Elle serait due pour la grande majorité à l’éloignement géographique, le manque d’indépendance financière et cela concerneraient 6 cas sur 10. La moitié des couples qui n’habiteraient pas ensemble se verraient plus de trois fois par semaine. Ce mode de vie différent et moins orthodoxe serait peut-être la façon de garder son indépendance, d’effacer la routine qui est bien souvent responsable des ruptures conjugales, se voir lorsque les deux sont prêts à s’apprécier, ce moyen n’est-il pas pas une bonne alternative au bonheur ?
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