Le crédit ne comble plus autant les attentes des Français malgré les taux très intéressants observés depuis plusieurs mois.
Photo d’illustrationLes ménages français souscrivent en général des crédits à la consommation pour financer des aménagements, de la décoration, acheter une voiture, une moto, des équipements ou pour améliorer leur quotidien. Une étude parue jeudi par la fédération bancaire relate que le nombre de Français détenant un crédit a atteint son plus bas niveau. Pourtant, les taux sont assez bas et en 2014, ils ont été très intéressants notamment pour les jeunes. L’année 2015 devrait marquer une nouvelle baisse, mais elle ne sera sans doute pas aussi incroyable que celle référencée ces derniers mois. La crise économique a joué son rôle dans ce désintérêt du prêt bancaire, car il y a la crainte de ne pouvoir rembourser les mensualités vu les ressources trop faibles. Les mesures législatives qui ont encadré notamment « le crédit renouvelable », la loi Hamon visant à mieux protéger les emprunteurs ont surement pesé dans l’obtention d’un crédit. Il a baissé de 1,7 million entre 2008 et 2014 pour atteindre 13 millions.
Le crédit n’attire plus les Français
En 2014, seulement 30,6 personnes détenaient un prêt immobilier contre 31 en 2013. Le recours à des crédits pour des dépenses de loisirs ou de consommation courante a fortement chuté. Les Français ont réduit les crédits à la consommation. En 2014, 25,6 en détenait un contre 33,8 en 2008. Depuis 25 ans, le secteur n’avait pas assisté à cela et les Français sont très sensibles à la conjoncture économique, ils hésitent maintenant à changer de voiture ou même de machine à laver. Le poids des charges a augmenté sur le pouvoir d’achat des Français. Pourtant d’après un sondage, 51,8% des personnes estiment que leur situation financière s’est améliorée et même stabilisée, les ménages interrogés en novembre n’étaient pas prêts à souscrire un crédit.
2015 sera peut-être propice aux différents crédits
Mais 2015 pourrait voir apparaitre une petite amélioration, les taux des crédits se veulent attractifs et les banquiers s’adressent à de jeunes ménages ou à des « primo accédant » (ceux qui achètent pour la première fois) et dont l’apport est faible et de ce fait le remboursement plus long. Mais en contrepartie les banques ne prêtent qu’aux CDI et aux emplois qui ont de l’ancienneté, les situations précaires sont rejetées. La demande de crédit n’a jamais été aussi basse, mais les taux sont historiquement faibles et le coût du crédit immobilier n’a jamais été si peu onéreux. Ce début janvier voit une légère hausse et un début d’optimisme, mais cela reste très frileux.
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