Don d’organes : les familles ne donneront plus leur avis

par | 11 Juin 2023

Le don d’organes sera automatique et les familles seront informées de la situation. Elles ne devront toutefois plus donner leur accord.

Photo d'illustration d'un bloc opératoire

Photo d’illustration d’un bloc opératoire

Va-t-on vers une fin de pénurie d’organes en France ? Les députés ont réécrit légèrement le texte de loi de Marisol Touraine en ce qui concerne les dons d’organes, il prévoit en effet que sur une personne décédée, les médecins pourraient prélever les organes si elle ne s’y est pas opposée avant de mourir, et cela même si la famille est en désaccord avec cette décision. Aujourd’hui, c’est la famille qui décide de choisir ou non le prélèvement d’organes sur une personne ayant perdu la vie, mais dorénavant si ce texte de loi est validé et si la personne décédée n’est pas inscrite sur le registre national du refus avant sa disparition, le prélèvement d’organes pourra se faire sur deux reins et le foie.

Un don d’organes automatique pour réduire la pénurie

Cette décision doit être prise très rapidement lors d’un décès et même si le moment n’est pas propice à cette décision, en général au vu du caractère douloureux, cela débouche sur un refus de la famille 1 cas sur trois. Le nombre de prélèvements d’organes a augmenté en France de 56 % depuis les années 2000, mais les personnes en attente d’un don d’organes sont toujours en nette augmentation, le ministre de la Santé, Marisol Touraine a déclaré que jusqu’à aujourd’hui le seul moyen pour exprimer son refus c’est d’être inscrit sur le registre national.

Accepter ou refuser le don d’organes avant sa mort

En 2015, 19 000 personnes sont en attentes de dons alors qu’en 1997 seulement 9000 étaient en attentes de greffes, le taux de refus ayant augmenté de 40 %, selon un sondage réalisé en 2013, 80 % des Français serait prêts à donner leurs organes lors de leur mort. Les médecins et les infirmières qui sont en charge des greffes trouvent cela inconcevable de prélever des organes sans l’avis des familles. Pour le député PS, Michèle Delaunay, les familles refusent les dons par précaution et sous le coup de l’émotion et de la douleur et selon elle ils le regrettent après. Il est aujourd’hui possible de demander une carte de donneur auprès de l’agence de biomédecine pour signifier son accord pour un prélèvement d’organes.

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Rédigé par Jade Bernard

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