Frottis : 45 ans n’est pas l’âge butoir

par | 11 Juin 2023

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Le frottis, c’est jusqu’à quel âge ? Il est vivement conseillé par le corps médical tous les trois ans afin de détecter d’éventuelles lésions cancéreuses ou pré-cancéreuses. Les femmes ont tendance lorsqu’elles ne prennent pas de produits contraceptifs et que les rapports sexuels sont absents de ne plus faire pratiquer cet examen pourtant essentiel et lorsqu’elles atteignent l’âge de 55 ans, une femme sur deux ne fait plus de frottis contre une femme sur trois avant cet âge. L’institut national du cancer (INCA) lance une campagne d’informations.

L’INCA entreprend de lancer cette campagne d’informations pour rappeler à toutes les femmes que même après 45 ans « le frottis c’est pas fini ». Elle est faite en parallèle avec la semaine européenne de la prévention et du dépistage du cancer de l’utérus. Cette maladie est mortelle, il est important de rappeler que plus de 1100 femmes sont décédés de ce cancer, 3000 cas sont dépistés en France chaque année, les femmes bénéficièrent de la CMU seraient plus 49% à ne pratiquer de frottis.

Le frottis est le meilleur moyen pour prévenir un cancer

Une prévention existe contre ce cancer, la vaccination qui est recommandée dès l’âge de 11 ans et le dépistage par le frottis de 25 à 65 ans. Cette campagne de mobilisation veut re-dynamiser les femmes afin qu’elles n’oublient pas que cet examen, le frottis est une excellente protection, les femmes ne prennent pas assez en compte cette prévention.

Le frottis doit être réalisé même après la ménopause

Le frottis est un test de dépistage, des prélèvements de cellules sont faits à la surface du col et elles sont ensuite examinées au microscope, elles détermineront la normalité de l’examen ou la présence d’une anomalie qui peut-être cancéreuse ou pré-cancéreuse. Après la ménopause, il faut continuer à pratiquer le frottis que la personne prenne ou non un traitement hormonal. Le frottis est pratiqué par le gynécologue, mais le médecin généraliste est tout à fait apte à réaliser cet acte. La France est également très en retard par rapport aux pays voisins en ce qui concerne la vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus. Les femmes et les jeunes filles pourraient profiter de cette campagne de mobilisation pour se rendre main dans la main chez le gynécologue.

Femme 1, Pixabay – Skullman
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Rédigé par Jade Bernard

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