a lancé une piste de réflexion et désormais le monde de la nourriture évolue d’une façon inquiétante pour certains gastronomes.
Nourriture
Il y a quelques semaines déjà, une nouvelle avait fait grand bruit : manger un steak sans viande. Le co-créateur de Google, Sergueï Brin avait confié qu’il serait possible de créer une telle nourriture. Cette méthode pourrait être intéressante, car comme le mentionne Le Point dans son dernier numéro, un kilogramme de bœuf demande l’équivalent de la production d’une voiture durant 1600 km et de 15 000 litres d’eau. Depuis cette annonce, de nombreuses personnes ont voulu réinventer notre nourriture.
Un ex-employé de Google et des boulettes atypiques
À San Francisco, Hampton Creek a créé une mayonnaise sans œufs en transformant des petits pois. Un ancien employé de Google a soumis à des gastronomes des boulettes au goût de poulet, mais elles étaient à base de soja. De plus, un informaticien a mis au point un concentré liquide qui permet au Congo d’être nourri en une journée de tous les éléments nutritifs indispensables (calcium, vitamines et magnésium) selon le magazine. Cet homme ingénieux a souligné qu’il s’agissait d’un « gain de temps crucial à l’heure du déjeuner ». Tous ces inventeurs de nouveaux aliments pourront-ils un jour nous faire oublier notre nourriture traditionnelle ?
La nourriture de demain réalisée dans les laboratoires
Le goût sera-t-il toujours au rendez-vous ? Si ces méthodes de fabrication se généralisent, nous pourrions ainsi assister dans les prochaines années à la disparition de certains pôles comme l’agriculture. Le patrimoine culinaire est pour certaines personnes un véritable trésor qu’il ne faut pas entacher ou tenter de remplacer. Toutefois, d’autres sont déterminés à créer de la nourriture dans les laboratoires et cette conception de la gastronomie pourrait ne pas être partagée avec de nombreux passionnés. L’essor de la Science pourrait donc avoir des limites.
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