Le K2 : une drogue de synthèse foudroyante 85 fois plus puissante que le cannabis

par | 11 Juin 2023

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Ciel  ! Des zombies investissant New York ? Non il s’agit  en réalité de consommateurs de K2, une drogue synthétique, qui a conduit 33 d’entre eux à s »écrouler par terre, comme terrassés par ce stupéfiant, jusqu’à l’overdose. Les faits se sont déroulés le 12 juillet 2016, et il convient de noter, que toutes les victimes ont été admises, dans les plus brefs délais, dans des hôpitaux de Brooklyn, 1 des 5 « boroughs » (« arrondissements » en français) de la ville-monde de de New York.

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Le K2 est une drogue de synthèse qui se révèle 85 fois plus puissante que la marijuana naturelle selon des toxicologues de l’Université de Californie

The New England Journal of Medicine, a diffusé, 5 mois après ce curieux fait divers, les résultats d’une analyse, qui sont sévères, car ils attestent que le KZ est une drogue 85 fois plus puissante que la marijuana naturelle, comme le rapporte une source journalistique également, à savoir CNN. Les chercheurs issus de la prestigieuse Université de Californie se sont penchés, avec l’acuité nécessaire, sur des substances retrouvées sur place. Roy Gerona, chercheur émérite, ayant dirigé l’étude, en sa qualité de toxicologue, a ainsi découvert, pour reprendre un jargon scientifique sibyllin, ce que nous concédons, de l’AMB-FUBINACA. Il s’agit, en des termes beaucoup plus clairs, d’un dérivé de l’AB-FUBINACA, élaborée initialement, en 2009, par le laboratoire Pfizer, et avec comme première visée, des desseins médicaux, car c’est un antidouleur.

La composition caméléon du K2 brouille les pistes sécuritaires comme sanitaires d’où la création d’un consortium pour une étude efficiente

La composition du K2 (également connu outre-atlantique sous le terme de « spice ») est à base d’herbes, de restes végétaux, et afin de conclure la liste morbide des substances, dont elle est pourvue, de produits chimiques. Cela n’a rien d’alléchant, d’autant plus que la drogue de synthèse K2 est d’une dangerosité extrême, à ne surtout pas sous-estimer. Sa composition varie constamment dans le but précis d’échapper aux autorités. Roy Gerona s’inquiète, de manière justifiée, de ces nouvelles recettes, qui amplifient la difficulté, déjà initiale, de pouvoir poser tout diagnostic ad hoc. Pour résoudre ce problème épineux, le toxicologue a fondé un consortium composé d’un nombre de dix centres médicaux aux Etats-Unis, pour une collecte efficace et massive des données, censées nous apporter un éclairage précieux, sur les substances usitées et leurs symptômes.

Cannabis, Pixabay – GAD-BM
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Rédigé par Jade Bernard

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