Les moineaux des villes n’ont pas les mêmes avantages que ceux qui vivent à la campagne, car ils sont eux aussi touchés par la malbouffe. Ce phénomène s’étend donc aux oiseaux et il n’est pas réservé aux humains.
L’alimentation des habitants semble avoir déteint sur celle des moineaux des villes qui malheureusement sont les premières victimes de la junkfood. Cette dernière est une nourriture considérée comme mauvaise pour l’organisme, et cela pour plusieurs raisons. Elle est riche en gras, en sucre et les teneurs sont très fortes. Les désagréments occasionnés sur les humains sont donc valables pour les moineaux des villes qui piochent dans les poubelles et à divers endroits dans les sodas, les frites, les hot-dogs ou encore les hamburgers.
La junkfood perturbe les moineaux des villes
C’est le CNRS qui a collaboré avec l’université de La Rochelle qui a fait cette triste constatation. 110 moineaux des villes jeunes et plus âgés ont donc été étudiés pour les besoins de cette enquête dont les résultats sont alarmants. En effet, leur nourriture est trop sucrée et trop grasse, voici un nouveau désagrément sur l’environnement occasionné par l’être humain qui excelle dans l’art d’endommager ce qui l’entoure. La junkfood fait des ravages sur l’organisme en étant à l’origine de problèmes de santé comme l’obésité, le diabète… Cela se produit aussi chez les oiseaux et les moineaux ont tendance à se raréfier dans les villes.
Les moineaux des villes sont beaucoup trop gras
Les espèces qui vivent dans un milieu rural sont donc avantagées, car elles connaissent une alimentation riche et variée. Les résultats ont été publiés dans la revue Plos One et ils montrent que les humains doivent prendre conscience que leurs agissements n’ont pas un impact négatif uniquement sur leur personne, car ils provoquent des désagréments sur l’ensemble de l’écosystème. Les données montrent également que les moineaux des villes sont plus gras avec un score de 2.5 contre 1.9 pour ceux dans le milieu rural. Cette junkfood pourrait provoquer à terme une baisse du nombre d’oiseaux en ville.
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