Le sommeil est un élément clé de notre équilibre. En réduisant le temps, que cela volontaire ou non, la santé est en danger. Alors que la durée quotidienne pour un adulte est de 7 à 8 heures, de nombreuses personnes dorment bien moins que cela, plus de 30% de la population rencontre des difficultés d’endormissement, de qualité. Le stress, le changement d’heure, le travail de nuit, l’âge, la ménopause sont des facteurs aggravants dans l’organisation du sommeil. Les conséquences de ce manque ont un impact sur l’organisme, trouble de l’humeur, de la concentration, de la mémoire, l’irritabilité, fatigue.
Le manque de sommeil a t-il un impact sur l’obésité ?
De nombreuses études ont mis en évidence que plus vous dormez mal, plus vous mangez gras, le manque de sommeil serait un facteur d’obésité. Une méta analyse dont les résultats sont parus dans l’European Journal of Clinical Nutrition s’est intéressée à ce sujet. Dans chacune des 11 études relayées dans cette analyse, les habitudes des participants ont été observées après des nuits courtes. Au terme de ces temps de repos, les volontaires étaient invitées à se nourrir selon leurs besoins, leurs envies, ceux qui avaient le moins bien dormi consommaient plus de calories, soit 385 de plus que les autres.
Tout le monde connait l’expression populaire : mourir de fatigue
Peut-on vraiment mourir d’épuisement ? Faute de n’avoir pas assez dormi ? Quant on sait qu’un tiers de notre vie est consacré au sommeil, on peut effectivement se poser la question. Une dette peut avoir sur la santé des dommages plus ou moins graves. Même si les besoins diffèrent d’une personne à l’autre, les experts estiment que la privation peut au fil du temps avoir un impact sur le cerveau, sur l’organisme.
La réduction du temps de sommeil favorise le temps disponible pour manger, pour boire, c’est alors que la sensation de faim peut s’installer avec une appétence marquée pour la nourriture grasse, sucrée. Le manque engendre donc inévitablement une obésité sous-jacente si la situation perdure. Le sommeil reste essentiel pour avoir une bonne santé, s’en priver partiellement, c’est ouvrir la porte aux risques divers.
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