Chaque travail exige un niveau de responsabilité, certains postes en demandent plus que d’autres. C’est alors une source de stress supplémentaire. Depuis quelques années, ce mot monopolise le quotidien, il est tellement démocratisé, qu’il est devenu un terme de langage banalisé. Il est employé pour tout et n’importe quoi alors que c’est réellement un sentiment très désagréable qui empoisonne de nombreuses personnes surtout celles qui doivent piloter une entreprise.
Le stress peut être efficace comme très néfaste pour la santé des dirigeants
Le stress n’est pas une maladie, mais il peut engendrer des troubles physiques, psychologiques parfois très graves pouvant aller jusqu’à la mort. Celui engendré au travail a un effet négatif sur la santé des employés et l’entreprise. Il est à l’origine des troubles émotionnels, financiers pour les travailleurs, les dirigeants. Pourtant, la technologie a remplacé et simplifié bien des métiers, mais l’abondance de production ainsi que la pression de la productivité toujours plus importante ont fait que le stress a pris une place déterminante au sein des entreprises. Il peut être utile lorsqu’il nous fait nous dépasser, atteindre des objectifs fixés, relever des challenges mais en excès, le stress peut nuire à la santé lorsque la quantité de travail devient trop importante, lorsque la pression dépasse les employés, la fatigue remplace le sentiment de satisfaction.
De plus en plus, les chefs d’entreprise ne prennent plus soin de leur santé
La trésorerie, les incertitudes sur l’avenir, les heures de travail qui s’allongent sont les trois facteurs qui auraient le plus de répercussions sur la santé des dirigeants, des faits mis en avant dans une étude Opinionway pour la fondation MMA entrepreneurs du futur, plus de 55% des sondés dénoncent les journées de plus en plus stressantes, les exploitants agricoles, les managers de PME sont les plus touchés. Le stress est mis en cause plus de 6 fois sur 10. La surcharge de travail est pour 56% des personnes interrogées le plus stressant, 55% pensent aux incertitudes liées au lendemain alors que 59% des sondés se penchent du côté du manque d’argent. De nombreux dirigeants essayent de plus en plus de s’accorder des moments en famille (87%), des nuits de sommeil réparateur (78%). La prévention reste le meilleur des remèdes, mais le manque de temps est aussi un facteur qui peut très vite parasiter la déconnexion.
0 commentaires