Multi-actifs : Un nouveau souffle pour les investissements obligataires ?

découvrez comment les solutions multi-actifs offrent une alternative innovante aux investissements obligataires traditionnels, en alliant diversification et recherche de rendement dans un contexte de marchés en mutation.

Multi-actifs : un nouveau souffle pour les investissements obligataires ?

Multi-actifs et obligations restent au cœur des portefeuilles en 2025, avec des enjeux de diversification et de revenus qui ne s’effacent pas. Je discute régulièrement avec des professionnels issus de groupes comme BNP Paribas, Amundi, Natixis Investment Managers et d’autres acteurs de l’industrie pour comprendre si les obligations peuvent redevenir un pilier structurel et pas seulement un outil de couverture. Dans ce contexte, les approches multi-actifs jouent un rôle crucial pour lisser les cycles et protéger le pouvoir d’achat.

Classe d’actifs Rendement moyen (2023-2024) Volatilité* Rôle potentiel
Obligations globales 2,5 % à 3,0 % 5–7 % Diversification et génération de revenus
Actions mondiales ≈ 9 % 14 % Croissance et prise de risques mesurée
Alternatifs et immobilier 3 % à 5 % 8 % Inflation hedge et diversification réelle
Liquidités et trésorerie 0,2 % faible Flexibilité et sécurité

Je me souviens d’un échange autour d’un café avec un collègue de Société Générale qui disait: « les obligations ne brillent peut-être pas chaque trimestre, mais elles protègent lorsque les marchés chutent ». En 2025, ce raisonnement prend tout son sens: les obligations restent utiles lors des revers des actions et, paradoxalement, elles peuvent aussi contribuer à stabiliser les portefeuilles lorsque les taux se dirigent vers de nouveaux niveaux. Cependant, personne n’annonce un nouvel âge d’or pour les obligations: il s’agit plutôt d’un retour pragmatique à un rôle structurel, en particulier dans des stratégies fondées sur le risque.

Le contexte 2025 : pourquoi les obligations pourraient redevenir stratégiques

Depuis plus de trois ans, les obligations ont offert une diversification limitée et des revenus modestes. Cela dit, le vent pourrait commencer à tourner. Avec l’apaisement de l’inflation, les banques centrales qui ajustent leurs taux et certaines incertitudes commerciales américaines, l’argument en faveur des obligations se renforce. Pour les gérants, cela se traduit par un repositionnement mesuré vers une exposition plus équilibrée, tout en conservant une discipline de diversification.

  • Risque et rendement asymétriques : les obligations apportent un amortisseur lorsque les marchés actions reculent, sans écraser durablement les performances lorsque les actions remontent.
  • Positionnement prudent : après des performances décevantes, une neutralité relative est privilégiée, avec des allocations renforcées progressivement sans sacrifier la diversification.
  • Facteurs macro et politique monétaire : l’inflation qui baisse, une Fed mesurée et des turbulences commerciales qui s’apaisent créent un cadre plus favorable à une contribution durable des obligations dans les portefeuilles.

Au fil des analyses, on remarque une normalisation des niveaux de risque et des primes liées à l’inflation, au crédit et aux matières premières. L’idée centrale est simple: même sans signer un « nouvel âge d’or », les obligations peuvent jouer un rôle structurel, notamment lorsqu’elles sont intégrées dans des portefeuilles conçus pour résister à des environnements incertains.

Comment bâtir une allocation multi-actifs en 2025 ?

Voici quelques repères concrets, découpés pour être utilisables sans jargon. Je les ai expérimentés dans des configurations variées, autour d’un café avec des amis et des collègues, et ils restent pertinents face à l’évolution du paysage.

  • Définir le niveau de risque global puis traduire cela en allocations concrètes. Pour une prudence renforcée, viser une pondération plus élevée sur les obligations, sans négliger des composants réactifs comme les actions défensives et les actifs réels.
  • Mix obligataire judicieux : privilégier une portion d’obligations investment grade et explorer des segments non cotés ou des fonds flexibles afin d’obtenir des rendements ajustés au risque.
  • Inclusion d’actifs diversifiés : intégrer des stratégies alternatives et des solutions de couverture pour amortir les chocs et lisser la volatilité.
  • Durée et sensibilité : adopter un profil de duration adapté au contexte des taux et réévaluer régulièrement les expositions face aux signaux de la Fed et des autorités locales.
  • Maillage interne : si vous travaillez dans un groupe tel que Stratégie multi-actifs obligataires ou Gestion des risques de portefeuille, alignez vos choix sur les approches internes et les outils disponibles (frais, duration, expositions).

Tableau récapitulatif des portefeuilles types

Portefeuille Profil de risque Allocation obligataire Allocation actions Rendement attendu Volatilité
Conservateur Basse 40–60% 20–40% 3–5% 5–8%
Modéré Moyenne 25–45% 30–45% 4–6% 8–12%
Dynamique Élevée 20–40% 40–60% 6–9% 12–15%

Pour nourrir votre réflexion, j’ai aussi pris le pouls des grands noms de l’industrie: La Banque Postale AM, Lyxor, Crédit Agricole Asset Management, Groupama AM et Oddo BHF AM, qui proposent des approches variées de ce que peut offrir un portefeuille multi-actifs en 2025. En pratique, l’important est la clarté des objectifs, la transparence des coûts et la cohérence des choix avec le risque assumé.

En pratique, si vous cherchez des points de référence concrets, n’hésitez pas à consulter les ressources internes et les fiches stratégies disponibles chez vos interlocuteurs habituels. Pour ma part, je privilégie des lectures qui expliquent comment les stratégies obligataires s’intègrent dans des cadres multi-actifs plus larges, et comment les acteurs majeurs – Société Générale, AXA IM, Natixis et Amundi – articulent ces idées dans des solutions accessibles pour les épargnants et les clients institutionnels.

Questions fréquentes

  • Quel rôle jouent les obligations dans un portefeuille multi-actifs en 2025 ?
  • Quelle part des obligations est raisonnable selon votre niveau de risque et d’horizon ?
  • Comment comparer les offres entre BNP Paribas, Lyxor, Amundi, et AXA IM pour une approche multi-actifs ?
  • Quels signaux surveiller pour ajuster l’exposition obligataire dans le contexte économique actuel ?
  • Est-ce que les rendements des obligations suffisent à financer des objectifs de revenu en 2025 ?

En résumé, les portefeuilles multi-actifs en 2025 doivent combiner prudence et agilité : obligations comme colonne vertébrale de la diversification, associées à des actifs plus risqués et à des stratégies alternatives pour lisser les cycles économiques. Le tout en restant attentif aux coûts et à l’efficacité des choix, afin que le potentiel de Multi-actifs demeure un levier concret pour préserver le pouvoir d’achat et créer de la valeur durablement, même lorsque les taux et la conjoncture évoluent.

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Jade Bernard, rédactrice Argent / Aides / Impôts / Administratif