Cinq morts dans des frappes russes en Ukraine : jusqu’où ira l’escalade ?
Ukraine, frappes russes, morts : ce trio de mots hante l’actualité depuis des années, mais aujourd’hui encore, je me pose cette question toute simple et terrible : jusqu’à quand ? En me réveillant ce matin, comme tant d’autres, j’ai vu ces images de Kharkiv en feu, j’ai lu ces témoignages d’habitants désemparés. Et au fond de moi, un mélange de colère, d’impuissance et de peur a pris le dessus. Comment rester indifférent quand des familles entières sont anéanties en une nuit ?
Tableau récapitulatif des frappes du 7 juin 2025
Ville touchée | Nombre de morts | Nombre de blessés | Type d’attaque |
---|---|---|---|
Kharkiv | 3 | ~20 | Missiles, drones Shahed, bombes guidées |
Kherson | 2 | 2 | Bombardements sur immeubles |
Loutsk | 2 | 30+ | Frappe sur immeuble de 9 étages |
Dnipro | 0 | Plusieurs femmes âgées blessées | Missiles et drones |
Kyiv, Sloviansk, Ternopil | Plusieurs blessés | Non précisé | Débris de drones et frappes ciblées |
Une nuit d’enfer : les faits
Dans la nuit du 7 juin, Kharkiv a été la cible de l’attaque la plus violente depuis février 2022. Ce ne sont pas mes mots, mais ceux du maire de la ville, Ihor Terekhov. En quelques secondes, 40 explosions ont retenti, provoquant un véritable cauchemar : morts, blessés, immeubles éventrés, enfants en pleurs.
À Kherson, un couple d’une cinquantaine d’années a perdu la vie dans l’effondrement de leur immeuble. À Loutsk, un autre couple, qui allait se marier, a été tué dans leur appartement. Ce genre de détails me brise le cœur. Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont des visages, des projets, des espoirs balayés.
Pourquoi maintenant ? Une riposte annoncée
Côté russe, la justification est claire : il s’agissait d’une riposte à l’opération ukrainienne « Toile d’araignée », qui aurait neutralisé plusieurs bombardiers russes. Le Kremlin parle d’une « question existentielle ». De mon côté, je n’y vois que l’escalade d’une guerre de plus en plus absurde, où chaque attaque appelle une réplique encore plus violente.
J’ai lu que la Russie a lancé 215 drones et missiles cette nuit-là. Imaginez… Deux cent quinze objets mortels, visant des villes entières. L’Ukraine en a intercepté la majorité, mais certains sont passés. Et c’est toujours la population qui paie.
Des villes qui survivent au quotidien
Quand j’ai vu les images des habitants de Kyiv réfugiés dans le métro, ça m’a rappelé une conversation que j’ai eue avec un ami ukrainien. Il me racontait comment ses enfants jouaient à reconnaître le type de missile au bruit, comme un jeu de survie. Vous imaginez devoir apprendre ça à vos gosses ?
À Dnipro, des femmes âgées ont été blessées alors qu’elles préparaient simplement leur dîner. À Sloviansk, c’est une station-service qui a été soufflée. Tous les jours, ces gens vivent avec la peur, la vraie, celle qui ne dort jamais.
Une paix encore hors de portée
Les négociations de paix ? Enlisées. Les échanges de prisonniers ? Symboliques, mais insuffisants. Le dialogue semble impossible tant les positions sont irréconciliables. Pendant ce temps, des enfants grandissent dans des abris, des parents enterrent leurs proches, et des villes entières se relèvent chaque matin sous les décombres.
Ce que je retiens
Je ne suis ni expert militaire, ni diplomate. Mais en tant que simple citoyen, témoin de ces atrocités, je ne peux pas me contenter de détourner les yeux. Il faut continuer à s’informer, à parler, à soutenir ceux qui vivent cette guerre dans leur chair. Et rappeler sans relâche cette réalité : les frappes russes sur l’Ukraine continuent de tuer, comme cette nuit, où cinq morts sont venus s’ajouter à une liste déjà trop longue.
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