Discopathie : combien de temps d’arrêt maladie faut-il vraiment ?
“Combien de temps vais-je devoir m’arrêter si on me diagnostique une discopathie ? Est-ce que je vais pouvoir reprendre le travail normalement après ?”
Si vous vous posez ces questions, croyez-moi, vous n’êtes pas seul. J’ai traversé cette épreuve moi aussi, et je sais à quel point l’incertitude est pesante. Alors, laissez-moi vous expliquer simplement et honnêtement ce que j’ai appris – et vécu – sur la durée d’arrêt maladie pour une discopathie.
Durée moyenne d’un arrêt selon la gravité de la discopathie
Gravité de la discopathie | Durée moyenne d’arrêt maladie | Exemple concret |
---|---|---|
Légère | 2 à 4 semaines | Petite douleur lombaire soulagée par repos et kiné |
Modérée | 1 à 3 mois | Douleur récurrente avec perte de mobilité partielle |
Sévère | 3 à 6 mois ou plus | Douleur chronique, possible opération chirurgicale |
Comment savoir combien de temps je vais être en arrêt ?
J’ai été en arrêt pendant six semaines pour ma discopathie lombaire. J’étais à bout : assis, debout, couché… rien ne soulageait. Mon médecin a estimé que mon poste de rédacteur (bien que sédentaire) nécessitait un repos structuré, accompagné de physiothérapie et d’un suivi ergonomique à domicile.
Voici ce qu’on m’a conseillé (et que je vous recommande) :
- Ne minimisez pas la douleur : ce n’est pas “dans la tête”, c’est réel.
- Suivez le traitement à la lettre : anti-inflammatoires, kiné, parfois infiltrations.
- Adaptez votre environnement de travail :
- Fauteuil ergonomique
- Bureau réglable
- Coussin lombaire
Que faire si la douleur persiste après le retour au travail ?
Il arrive que la reprise soit plus dure que prévu. Dans ce cas, le temps partiel thérapeutique peut être une solution. J’ai utilisé cette option pendant deux semaines : cela m’a permis de reprendre en douceur et de ne pas aggraver la situation.
Parfois, une reconversion est envisagée si le métier est trop physique. Certains collègues dans le bâtiment ont dû envisager une formation pour des postes moins exigeants physiquement. Si c’est votre cas, n’attendez pas pour consulter un médecin du travail.
Quelques conseils pratiques que j’aurais aimé entendre plus tôt
- Faites des pauses toutes les heures, même si vous êtes assis.
- Étirez-vous doucement chaque matin, ça change tout.
- Évitez de soulever des objets lourds, même “juste pour une minute”.
- Notez vos douleurs, pour mieux en parler à votre médecin.
Quelles alternatives si les douleurs reviennent ?
Je ne vais pas vous mentir : parfois, la douleur revient. Il faut alors adapter le traitement. On peut envisager :
- Une nouvelle période d’arrêt (souvent plus courte si elle est bien anticipée)
- Des infiltrations
- Une consultation en rhumatologie
- Et dans les cas les plus avancés, une opération comme une arthrodèse ou une discectomie.
De nombreux facteurs rentrent en compte
La durée d’un arrêt maladie pour une discopathie dépend de nombreux facteurs, mais il ne faut jamais la sous-estimer. Il vaut mieux prendre le temps de guérir que risquer une aggravation. Pour moi, six semaines ont été nécessaires, mais chacun est différent.
Ce que je retiens surtout : écouter son corps, ne pas culpabiliser, et travailler en bonne intelligence avec son médecin.
Et vous, combien de temps avez-vous été en arrêt ?
Je serais ravi de lire votre histoire dans les commentaires. On est nombreux dans ce cas, autant s’entraider.
Dernière chose à retenir : la durée d’un arrêt maladie pour une discopathie varie, mais elle est essentielle pour vous permettre de reprendre votre vie — et votre travail — dans les meilleures conditions.
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