Guerre Israël-Iran : résumé de la guerre des 12 jours pour comprendre le conflit et ses enjeux majeurs

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Résumé de la guerre Iran-Israël : déclenchement et date clé de l’opération « Rising Lion »

La guerre entre Israël et l’Iran a éclaté brutalement lors de la nuit du 13 juin 2025, marquant un tournant dans la géopolitique du Moyen-Orient. L’opération « Rising Lion » a été déclenchée par une offensive aérienne massive menée par Israël, ciblant des infrastructures nucléaires, militaires et des centres de commandement iraniens. La coordination de cette attaque cohérente a été préparée depuis plusieurs semaines par les services secrets israéliens, rarement confrontés à une menace nucléaire aussi pressante. Ce raid de grande ampleur, considéré comme l’une des plus importantes opérations militaires en dehors d’un contexte de guerre ouverte, a marqué le début d’un conflit de grande intensité.

Les frappes israéliennes ont ciblé des sites stratégiques comme Natanz, Fordow, et des installations militaires des Gardiens de la Révolution à Téhéran. La riposte immédiate de Téhéran a été violente, décuplant la tension régionale. La destruction partielle de plusieurs sites nucléaires iraniens, associés à une montée rapide des hostilités, a ainsi transformé une crise politique en un véritable conflit armé, impliquant aussi bien des frappes directes que l’action de proxies. La communauté internationale a suivi attentivement cet affrontement, craignant une escalade irréversible, d’autant plus que le contexte géopolitique mondial était déjà marqué par d’importants enjeux, notamment liés à la course aux missiles et au pétrole. La rapidité de la phase initiale du conflit témoigne de son intensité et du danger immédiat qu’il représente pour la stabilité de la région et le marché mondial de l’énergie.

Contexte historique et géopolitique du conflit Iran-Israël en 2025

Depuis plusieurs décennies, le conflit Iran-Israël s’inscrit dans la lignée des tensions anciennes mais renouvelées par la montée en puissance de la République islamique. La volonté iranienne de développer un programme nucléaire avancé a longtemps été perçue par Israël comme une menace existentielle, menant à une politique de containment et de frappes ciblées. La crainte que l’Iran puisse atteindre un jour un seuil militaire nucléaire alarme notamment Benyamin Netanyahou et ses conseillers militaires, qui considèrent cette capacité comme une ligne rouge. La situation a été renforcée par la posture agressive de Téhéran, notamment à travers ses troupes en Syrie, ses proxies au Liban, et le développement de missiles balistiques. Le contexte en 2025 se caractérise par un Moyen-Orient plus volatile, où les rivalités entre acteurs régionaux telles que la Turquie, la Russie, et la Chine jouent également un rôle dans la dynamique sécuritaire régionale.

Parmi les éléments clés de cette tension persistante, on retrouve :

  • la guerre en Syrie renforçant la présence iranienne dans la zone frontalière de l’État hébreu ;

  • les accords nucléaires de 2015 en perte de crédibilité face à la progression iranienne ;

  • les accusations d’Israël envers Téhéran sur la prolifération de missiles balistiques ;

  • le rôle de Donald Trump dans la politique étrangère, notamment par ses sanctions et ses pressions diplomatiques qui ont accentué la défiance mutuelle.

Ce contexte complexe montre que la guerre Iran-Israël n’est pas uniquement une rivalité bilatérale, mais une crise qui menace la stabilité régionale à l’échelle globale.

Origines du conflit : tensions autour du programme nucléaire iranien

Les tensions autour du programme nucléaire iranien remontent à plusieurs années, avec une accélération notable depuis 2020. Téhéran a poursuivi un enrichissement d’uranium à des niveaux proches de 80 %, seuil critique pour la fabrication d’une arme nucléaire. Cette avancée a suscité une inquiétude diffuse dans la communauté internationale, en particulier en Israël, qui considère l’obtention d’une arme nucléaire par l’Iran comme une menace directe à sa sécurité. Les agences d’inspection de l’AIEA ont régulièrement dénoncé le refus de Téhéran de coopérer, aggravant la méfiance globale.

Les principales causes de la montée des tensions sont :

  • l’accélération du programme nucléaire iranien, en dehors des accords de 2015 ;

  • le développement par Téhéran de missiles balistiques capables de transporter des charges nucléaires potentielles ;

  • l’implantation de sites clandestins et souterrains difficiles à surveiller pour les observateurs internationaux ;

  • la volonté iranienne d’assoir une domination régionale par la force, en utilisant ses capacités militaires avancées.

Résultat, la crainte de voir l’Iran obtenir une capacité nucléaire militaire a poussé Israël à intensifier ses opérations clandestines et à renforcer ses alertes stratégiques, ce qui a contribué à l’alignement des tensions jusqu’à la guerre ouverte lancée en juin 2025.

Déclenchement de l’opération « Rising Lion » : attaques aériennes israéliennes sur l’Iran

Le 13 juin 2025, à l’aube, Israël a lancé l’opération « Rising Lion », une attaque aérienne coordonnée visant à neutraliser les sites nucléaires et militaires iraniens stratégiques. La stratégie israélienne s’appuyait sur une supériorité aérienne affirmée, grâce à des bombardiers, des chasseurs F-35 et des drones armés. La précision de ces frappes a permis de cibler des infrastructures vitales sans provoquer une escalade immédiate à grande échelle.

Les cibles principales comprenaient :

Catégorie

Sites et infrastructures

Installations nucléaires

Natanz, Fordow, Ispahan, Téhéran

Sites militaires des Gardiens de la Révolution

centres de commandement, dépôts d’armes, bases aériennes

Infrastructures de support

stations de communication, centres de recherche

Ce raid massif a été conduit en quelques heures, avec des pertes limitées pour Israël mais des dommages importants pour Téhéran. La réaction iranienne n’a pas tardé, poussant à une réponse immédiate par missiles et drones. La rapidité de cette phase initiale a marqué une rupture dans la stabilité régionale, avec une intensification des hostilités qui allait durer près de deux semaines.

Principales cibles de l’opération : sites nucléaires et infrastructures des Gardiens de la Révolution

  • Natanz : site clé pour l’enrichissement d’uranium

  • Fordow : centre souterrain de stockage et d’enrichissement

  • Ispahan : centre de recherche et développement nucléaire

  • Téhéran : installations de commandement militaires liés aux Gardiens

  • Bases militaires iraniennes sensibles aux alentours de la capitale

Enjeux et état du programme nucléaire iranien avant les bombardements israéliens

Avant l’opération « Rising Lion », le programme nucléaire iranien était au seuil de la fabrication d’armes. Les analyses indiquaient que l’uranium enrichi dépassait 80 %, très proche du niveau requis pour la bombe. Téhéran avait également renforcé ses capacités de production, notamment dans des installations secrètes, rendant toute inspection difficile.

Les enjeux majeurs comprenaient :

  • la menace d’armement nucléaire à portée régionale

  • l’utilisation de missiles balistiques pour livrer ces charges

  • la menace immédiate sur Israël, considéré comme un enjeu stratégique majeur pour la survie de l’État hébreu

  • les risques de prolifération, avec la possibilité de transfert vers des groupes proxy ou des pays amis comme la Syrie

Ce contexte a justifié, aux yeux d’Israël, l’intervention préventive destinée à limiter la développement nucléaire iranien, notamment par destruction ciblée des sites clés.

État du programme nucléaire iranien en 2025

Détails

Uranium enrichi

Plus de 80 %, niveau critique

Capacité d’enrichissement

Augmentation constante, installations clandestines détectées

Mise en accusation

Refus de coopérer avec l’AIEA

Capacité de livraison

Missiles balistiques de plus en plus précis

Conséquences des frappes israéliennes : dégâts sur les infrastructures nucléaires iraniennes

Les frappes israéliennes ont causé des dégâts considérables dans plusieurs infrastructures nucléaires. Natanz, site principal d’enrichissement, a subi des pertes matérielles importantes, notamment au niveau de ses centrifugeuses avancées. Fordow, basé dans une zone souterraine, a été partiellement endommagé mais pas totalement détruit, rendant possible une reconstruction future. Ispahan a été la cible d’attaques de précision sur ses centres de recherche, affectant la capacité iranienne d’enrichissement avancé.

Les infrastructures situées à l’extérieur des sites souterrains ont connu un impact immédiat, mais la plupart des installations principales situées en souterrain ont résisté, permettant à Téhéran de continuer certains travaux. Néanmoins, ces bombardements ont eu pour effet de ralentir radicalement le développement nucléaire iranien. La destruction de certains équipements a également suscité une réaction politique forte au sein du régime iranien, ralliant la population derrière une politique de riposte accrue.

État des installations extérieures et souterraines après les frappes

Type d’installation

État après frappes

Natanz (surface)< /td>

Dégâts importants, centrifugeuses endommagées

Fordow (souterrain)< /td>

Endommagé partiellement, risques pour la stabilité

Ispahan (souterrain)< /td>

Attaqué, perturbation du développement

Centres de recherche ramenés à l’arrêt

Réduction significative de la capacité d’enrichissement

Réponse immédiate de l’Iran : lancer de missiles et drones contre Israël

Faisant face à ces destructions, Téhéran a déclenché une opération de riposte immédiate. En quelques heures seulement, plusieurs centaines de missiles ont été tirés vers Israël, notamment sur ses villes du sud et ses zones stratégiques. La majorité de ces missiles ont été interceptés par le système Dôme de fer mais certains ont réussi à atteindre leurs cibles. Les attaques avec des drones kamikazes et roquettes ont également amplifié la violence des échanges.

Ces actions ont provoqué des dégâts matériels et civils importants. Des quartiers résidentiels, des centres commerciaux, ainsi que des infrastructures vitales, ont été endommagés, causant de nombreuses victimes. La réponse iranienne a montré la capacité de l’État à mobiliser rapidement ses ressources balistiques, tout en lui imposant des pertes importantes au niveau de ses propres capacités militaires. La tension est montée d’un cran, alimentant la spirale conflictuelle.

Impact sur les capacités balistiques iraniennes

L’attaque israélienne a profondément affaibli une partie des capacités balistiques de l’Iran. Les lanceurs de missiles sol-sol de haute précision ont été considérablement endommagés, réduisant leur nombre et leur efficacité. La destruction de certains centres de lancement a immobilisé plusieurs salves de missile, limitant la capacité iranienne à réagir rapidement lors des futurs affrontements.

Malgré tout, Téhéran a continué à mobiliser ses ressources pour éviter une défaite totale dans cette phase initiale du conflit. La supériorité aérienne revendiquée par Israël a permis une domination stratégique, mais la persistence des missiles iraniens reste une menace latente, d’autant plus que leur rôle dans la guerre asymmetric est crucial. Le déploiement de nouveaux missiles et drones par la résistance iranienne reste possible, avec des enjeux à long terme pour la stabilité régionale.

Perte de hauts responsables iraniens et impact sur la hiérarchie militaire

La guerre a connu une intensification en conséquence de la perte de plusieurs responsables clés du régime iranien. Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, a été tué lors des frappes israéliennes, causant une crise au sein de la structure militaire iranienne. Amir Ali Hajizadeh, chef de la branche aérospatiale, et d’autres scientifiques du programme nucléaire ont également été éliminés dans ce contexte de guerre totale.

Ce coup dur a fragilisé la hiérarchie militaire et renforcé le sentiment d’urgence dans la planification des ripostes. La disparition de ces figures emblématiques a également créé un vide stratégique, obligeant Téhéran à redéfinir ses traités de commandement et à accélérer la succession au sein de ses forces armées. La stabilité politique iranienne était dès lors vulnérable au sein même du régime, ce qui pourrait ouvrir la voie à des factions contestataires ou à des recalibrages du rapport de force.

Responsables iraniens décédés

Rôle

Hossein Salami

Chef des Gardiens de la Révolution

Amir Ali Hajizadeh

Responsable des forces aérospatiales

Mohammad Bagheri

Chef d’état-major

Scientifiques nucléaires

Développements liés au nucléaire

Décès des dirigeants du programme nucléaire iranien et leurs conséquences

Le conflit a aussi emporté plusieurs scientifiques de haut rang, responsables du développement du programme nucléaire iranien. Leur mort a été perçue comme une étape sévère pour la capacité technique de Téhéran, qui peine à maintenir ses avancées stratégiques. La perte de ces acteurs-clés a généré une vague de désorganisation dans la gestion et la poursuite des travaux nucléaires.

Les conséquences de ces décès sont multiples :

  • ralentissement du programme d’enrichissement

  • désorganisation des efforts de recherche

  • perte de compétences essentielles dans la stratégie iranienne

  • montée du nationalisme dans le camp iranien, renforçant la détermination à riposter.

Les autorités iraniennes ont promis de poursuivre le développement, mais à quel prix ? La capacité de Téhéran à maintenir ses avancées nucléaires en l’état actuel est fortement compromise, ce qui accroît la tension dans la région jusqu’à l’affrontement total.

Réactions iraniennes : ripostes multiples et rôle des proxies régionaux

En réaction aux frappes israéliennes, Téhéran a lancé une riposte systématique avec des centaines de missiles et drones. Outre les attaques directes, le régime a mobilisé ses proxies dans la région, notamment le Hezbollah au Liban, les milices en Syrie et en Irak, pour intensifier la pression sur Israël. Ces actions ont été coordonnées pour s’assurer d’une attaque simultanée, maximisant la confusion et la destruction.

Les attaques ont visé principalement :

  • les villes du sud d’Israël

  • les zones stratégiques à proximité de la frontière libanaise

  • des zones civiles dans les territoires palestiniens

  • des infrastructures militaires en Cisjordanie

Ce jeu de proxy a complexifié la situation, rendant impossible l’identification immédiate des authors directes. La diplomatie internationale s’est concentrée sur la pression pour éviter une contagion régionale, mais la capacité de l’Iran à continuer cette escalade semble illimitée à court terme.

Bilan humain et humanitaire du conflit Iran-Israël en juin 2025

Le bilan humain de cette guerre est lourd, avec plusieurs centaines de morts parmi les civils et les militaires. Selon BFMTV, la guerre a causé plus de 300 morts en Iran, incluant des civils, des combattants et des scientifiques. En Israël, une vingtaine de personnes ont perdu la vie, avec plusieurs centaines de blessés graves. La population civile s’est retrouvée sous le feu croisé, contraignant des millions de personnes à chercher refuge.

Les dégâts humanitaires se mesurent également par :

  • la destruction de quartiers résidentiels dans le sud d’Israël

  • les attaques contre des hôpitaux et centres médicaux en Iran

  • les déplacements internes massifs, soulignant la crise humanitaire

  • l’impact psychologique accru chez les populations civiles, notamment chez les enfants

Les images de violences et de destructions ont circulé à travers le monde, intensifiant la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. La situation humanitaire reste critique, et la durée du conflit pourrait aggraver davantage la crise en termes de pertes civiles et de déstabilisation régionale. Plus d’informations sont accessibles ici.

Rumeurs et influence : le cas du rôle potentiel de Donald Trump dans la crise

Certains analystes évoquent l’hypothèse que l’ancien président Donald Trump aurait joué un rôle indirect pour favoriser le maintien d’un équilibre stratégique dans la région, ou pour prévenir une escalade totale. Bien que sans preuve formelle, des sources indiquent que Trump aurait pu (…) lors de contacts discrets avec certains acteurs iraniens ou israéliens, influençant la posture diplomatique. La controverse autour de son rôle dans la crise ne s’est pas limitée à cette simple possibilité ; elle reflète aussi une bipolarité des positions politiques en Occident.

Les rumeurs persistent sur son rôle pendant cette période critique, alimentant la spéculation sur d’éventuelles tentatives pour une médiation ou, à l’inverse, une volonté de saper toute solution diplomatique. La présence de Trump dans cette équation complique davantage la résolution du conflit, alors que la tension monte d’un cran à l’échelle mondiale. Pour une analyse approfondie, voir la synthèse sur France24.

Réactions internationales : condamnations, soutiens et appels à la désescalade

La communauté internationale a exprimé des positions divergentes dans cette guerre. La Chine et la Russie ont appelé à la retenue, en insistant sur la nécessité d’éviter une escalade. Certains pays du Moyen-Orient, comme l’Égypte et Oman, ont tenté une médiation en proposant des ressources diplomatiques pour arrêter les hostilités. Les États-Unis, sous l’administration de Biden, ont adopté une attitude de soutien conditionnel à Israël, tout en menant des efforts pour une cessation immédiate des violences.

Les appels suivants ont été lancés :

  • pour un cessez-le-feu immédiat

  • pour la reprise du dialogue diplomatique

  • pour la protection des civils

  • pour une réduction de la tension menaçant la stabilité régionale

Une situation fragile où chaque camp reste sur ses positions, tout en craignant une inflammation plus large. La diplomatie internationale s’active en coulisses pour tenter de limiter la conflit, notamment autour des intérêts liés au pétrole et à la sécurité régionale. Voir également : l’historique du conflit.

Conséquences économiques et énergétiques de la guerre Iran-Israël sur les marchés mondiaux

Les premiers effets de la guerre sont ressentis sur le marché pétrolier. La crainte d’une interruption du trafic dans le détroit d’Ormuz a provoqué une envolée du prix du pétrole Brent, qui a dépassé 120 dollars le baril. La peur d’une perturbation majeure dans l’approvisionnement énergétique mondial, notamment pour l’Europe, a accentué la volatilité des marchés financiers.

Les compagnies pétrolières ont augmenté leurs primes d’assurance pour sécuriser leur flotte, tandis que les grandes banques ont mis en garde contre une crise économique potentielle si la situation ne se calme pas rapidement. La dépendance au pétrole du continent européen, dont l’approvisionnement est vu comme vulnérable face à cette crise, a renforcé la pression diplomatique pour une résolution immédiate des hostilités.

Impact sur le marché pétrolier

Détails

Prix du pétrole

Augmentation à plus de 120 dollars le baril

Trafic maritime

Interruption partielle dans le détroit d’Ormuz

Assurances maritimes

Primes doublées ou triplées pour des navires favorisés par la zone

Conséquences économiques

Risques de récession accrue mondiale

Les marchés boursiers ont rapidement réagi, avec une chute significative des indices en Europe et en Amérique. La crainte de troubles énergétiques pourrait provoquer une nouvelle phase de stagflation globale. La stabilité du marché reste suspendue à l’évolution du conflit, dont la durée et l’intensité pourraient encore s’intensifier si un accord de paix n’est pas trouvé rapidement.

Perturbations du détroit d’Ormuz et envolée des prix du pétrole

Le détroit d’Ormuz, passage stratégique représentant près de 30 % du pétrole mondial, est devenu un point chaud du conflit. La menace iranienne de bloquer le passage en cas d’escalade a renforcé la pression sur les marchés mondiaux, accentuant la flambée des prix. La marine iranienne a effectué des exercices de démonstration de force, tandis que la coalition internationale gaulliste a intensifié ses patrouilles de sécurisation. La possibilité d’un blocage total ou partiel de cette voie maritime vital suscite des inquiétudes majeures dans tous les pays consommateurs d’énergie.

Les analystes craignent que cela ne crée une crise mondiale d’approvisionnement, ce qui pourrait entraîner une instabilité politique accrue dans plusieurs pays dépendants du pétrole iranien. La dépendance à cette ressource stratégique inquiète également l’Union européenne, qui cherche à diversifier ses sources d’énergie mais doit faire face à la volatilité croissante du marché. La guerre a donc non seulement impacté la stabilité régionale, mais aussi bouleversé l’économie mondiale, avec un risque de crise majeure si la situation dégénérait davantage.

Risques de contagion régionale : Hezbollah, Syrie, Irak et bases américaines en alerte

Le conflit ne s’est pas limité à Israël et l’Iran ; il comporte un risque sérieux de contagion dans toute la région. Le Hezbollah, allié iranien au Liban, s’est allié à la guerre, lançant des missiles contre des positions israéliennes et menaçant d’étendre le conflit. La Syrie, sous influence iranienne, a renforcé ses positions militaires, tandis que des combattants irakiens ont été mobilisés pour une éventuelle expansion des hostilités.

Les États-Unis, qui maintiennent des bases en Arabie Saoudite, en Émirats et en Jordanie, ont renforcé leur dispositif de sécurité, craignant une attaque ou une déstabilisation de leur présence stratégique. La situation sur le terrain reste tendue, avec des risques élevés de dérapage accidentel ou délibéré dans des zones sensibles, ce qui pourrait entraîner une escalade à l’échelle régionale ou mondiale.

Enjeux politiques et stratégiques du conflit Iran-Israël pour la stabilité du Moyen-Orient

Ce conflit remet en question la stabilité déjà fragile du Moyen-Orient. La volonté israélienne de limiter le programme nucléaire iranien se transforme en une confrontation ouverte, avec pour objectif de changer la donne stratégique. La région se retrouve au centre d’un bras de fer impliquant des acteurs mondiaux, notamment la Chine, la Russie et la France, qui cherchent à peser dans la résolution et à préserver leurs intérêts géopolitiques.

Le rôle de Donald Trump, qui dans le passé a marqué le soutien indéfectible d’Israël tout en exerçant des pressions sur Téhéran, reste une variable dans cette équation instable. La perspective d’un changement de régime ou d’une nouvelle guerre par procuration structure un enjeu de pouvoir et d’influence régional, sinon mondial.

Par ailleurs, la question de la gestion des ressources pétrolières devient centrale dans la stratégie globale, alors que le contrôle de ces denrées essentielles détermine en grande partie l’équilibre économique et politique dans tout le Moyen-Orient.

Perspectives et scénarios futurs pour l’évolution du dossier Iran-Israël

En dépit de ce qui semble être un cessez-le-feu fragile, la situation reste volatile. La guerre de 12 jours a révélé la profondeur des antagonismes et la fragilité des arrangements diplomatiques. La poursuite des frappes, la montée des missiles, et le rôle des proxies laissent présager une tension durable dans la région. La possibilité d’une escalade pouvant conduire à une guerre totale n’est pas à exclure si aucune solution politique n’est trouvée rapidement.

Plusieurs scénarios sont envisageables :

  • un conflit prolongé avec des morts et destructions accrues ;

  • une implication plus large de pouvoirs régionaux, comme la Turquie ou l’Arabie saoudite ;

  • des négociations de paix soutenues par la communauté internationale, mais difficiles à concrétiser ;

  • une intervention extérieure durable, notamment sous l’égide de l’ONU ou d’acteurs mondiaux.

La situation géopolitique reste très incertaine, tout comme la stabilité du marché du pétrole et la sécurité régionale. La clé de la résolution pourrait se trouver dans la diplomatie, mais la méfiance profonde ancrée dans chaque camp rend toute solution durable difficile à atteindre, d’autant que la participation de Donald Trump, bien que discrète à cette période, pourrait continuer à influencer les tensions futures.

FAQ

1. Quel a été le rôle de Donald Trump lors de la guerre Iran-Israël ?

Donald Trump aurait joué un rôle indirect en influençant la situation via ses sanctions et ses déclarations publiques, tout en effectuant une diplomatie discret pour éviter une escalade totale. Son rôle reste sujet à controverse, mais il a été perçu comme un facteur de maintien du statu quo dans certains cercles politiques.

2. Quelles sont les principales cibles de l’opération « Rising Lion » ?

Les cibles principales comprenaient Natanz, Fordow, Ispahan, ainsi que des bases militaires des Gardiens de la Révolution. Ces sites sont liés à la production nucléaire iranienne et à la capacité militaire, dont l’affaiblissement était considéré comme nécessaire pour prévenir une menace nucléaire potentielle.

3. Quelle est la capacité actuelle du programme nucléaire iranien après les frappes ?

Les frappes ont considérablement retardé le développement du programme nucléaire iranien. La destruction partielle de sites clés a ralenti la production d’uranium enrichi, mais Téhéran continue ses efforts souterrains pour préserver ses capacités stratégiques.

4. Quels sont les risques pour la stabilité régionale ?

Les risques incluent une contagion du conflit via le Hezbollah, la Syrie ou l’Irak, une escalade des missiles et drones, ainsi que l’intervention de puissances extérieures, rendant la région inlassablement instable et potentiellement imprévisible.

5. Comment la crise impacte-t-elle le marché du pétrole ?

Le conflit a provoqué une envolée des prix du pétrole, en particulier autour du détroit d’Ormuz, pour atteindre plus de 120 dollars le baril, en raison des menaces sur le trafic maritime et des risques d’interruption d’approvisionnement. La dépendance mondiale au pétrole iranien accentue cette crise énergétique.

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Alain Vernet - Rédacteur Sécurité / Politique / Religion

Je suis Iron Vernet, un rédacteur digne du personnage Iron Man, j'ai la volonté d'informer autrui avec une pointe d'humour. Forcément, la culture et les technologies sont ma passion. Je suis également un geek acharné et j'adore les figurines Pop !