PSG sacré mais Paris secoué : près de 100 nouvelles interpellations après le défilé
Quand la fête tourne à l’inquiétude : comment en est-on encore arrivé là ?
Chaque fois, je me pose la même question : comment une victoire aussi éclatante que celle du PSG peut-elle être gâchée par des violences en marge des célébrations ? Ce week-end, alors que les Parisiens vibraient encore au rythme du 5-0 infligé à l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions, la ville a une nouvelle fois sombré dans le chaos.
Dès le lendemain du sacre, près de 100 nouvelles interpellations ont été recensées, portant à plus de 600 le nombre total d’arrestations liées aux festivités du PSG. Entre tirs de mortiers, pillages, et blocages du périphérique, c’est un triste tableau qui s’est dessiné sur les Champs-Élysées.
Les chiffres clés d’un week-end sous tension
| Événement | Données principales |
|---|---|
| Victoire du PSG | 5-0 contre l’Inter Milan |
| Lieu de la finale | Munich |
| Nombre total d’interpellations | 642 |
| Interpellations dans la nuit de dimanche à lundi | 79 |
| Mobilisation policière | Plus de 5 000 agents |
| Décès recensés | 2 (à Dax et à Paris) |
| Public rassemblé sur les Champs | Plus de 100 000 personnes |
Une victoire historique… entachée de drames
J’étais heureux pour Paris, vraiment. Voir notre club briller en Europe, c’est un rêve devenu réalité. Mais ce rêve a vite viré au cauchemar. J’ai un ami qui vit près du périphérique : il m’a raconté comment des groupes ont surgit en pleine nuit, dressant des barricades, lançant des projectiles et bloquant la circulation. Ce n’était plus de la célébration, c’était de la confrontation.
Et que dire de ces deux jeunes hommes morts pendant la fête ? Un mineur poignardé à Dax, un autre percuté par une voiture à Paris. À ce moment-là, difficile de ne pas ressentir une immense tristesse.
Des casseurs et non des supporters, insiste la préfecture
Le préfet Laurent Nuñez l’a martelé sur RTL : « Ce ne sont pas des supporters du PSG. Ils ne regardaient même pas le match. Ils sont venus uniquement pour casser ». Et cela se voit. Des pilleurs de vitrines, des groupes violents armés de mortiers, des scènes dignes d’un film de guerre urbaine…
Je me demande souvent si ces gens réalisent ce qu’ils font. Célébrer un club, c’est rassembler, pas diviser. Et pourtant, ce lundi matin, la ville comptait ses blessés, nettoyait les rues, et tentait de tirer les leçons d’un week-end à haute tension.
Un dispositif de sécurité sous pression
Je n’aimerais pas être à la place des forces de l’ordre. Déjà samedi, ils avaient dû faire face à 563 interpellations, dont 491 rien qu’à Paris. Un record. Plus de 5 000 policiers mobilisés, et pourtant, ça n’a pas suffi à éviter les débordements. Difficile de parler de fiasco — comme le dit le préfet, ce n’est « ni une réussite, ni un échec » — mais il est clair que l’on ne peut pas continuer comme ça.
Et maintenant, on fait quoi ?
Franchement, il est temps de repenser notre manière de fêter une victoire. Pourquoi ne pas encadrer davantage les célébrations avec des zones festives bien définies ? Ou sensibiliser davantage les jeunes ? Ce n’est pas aux joueurs de porter seuls le poids de leur triomphe, mais à nous tous, en tant que société, de savoir l’honorer dignement.
En attendant, les violences en marge du sacre du PSG continuent, avec près de 100 interpellations supplémentaires à déplorer.



Laisser un commentaire