L’arthrose est la maladie la plus répandue dans le monde, elle résulte de la dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des articulations. Lorsque les os se touchent dû à l’usure du cartilage, des raideurs, des blocages apparaissent, c’est la douleur qui s’installe.
Réparer un cartilage endommagé par l’arthrose
Les principales régions touchées sont les cervicales, les lombaires 70 et 75%, le genou 40%, le pouce 30%, la hanche, la cheville 10%, les épaules 2%. Les traitements actuels sont essentiellement symptomatiques. D’après une étude, des chercheurs ont mis en évidence la possibilité de réparer le cartilage endommagé ainsi que l’os dégradé via un implant 3D.
Le cartilage n’est pas apte à se réparer de lui-même
Celui-ci assure la mobilité des articulations, lorsque l’on vieillit, elles se dégradent, certaines pathologies aggravent la situation comme l’obésité. Aujourd’hui, mis à part les traitements médicamenteux qui soulagent les douleurs, la greffe dans le genou, l’injection visant à reconstruire le cartilage, il n’existe rien d’autre de vraiment efficace. Cette nouvelle technique s’adresserait plus particulièrement à des patients plus jeunes moins de 50 ans. Les chercheurs strasbourgeois dans une étude récente publiée dans la revue Trends Biotechnology ont démontré qu’en mélangeant les cellules souches, les facteurs de croissance, il serait tout à fait possible de réparer les dégâts causés par l’arthrose.
Vers les premiers essais pour l’Homme d’ici 2020
Le patch qui serait inséré dans le genou via une intervention chirurgicale serait composé d’un hydrogel, de cellules souches de la moelle osseuse du patient. Les premiers essais cliniques sur l’animal ont donné des résultats très prometteurs. L’expérience sur la brebis a montré que la technique se révélait être sans danger, complètement réalisable. Des essais cliniques sur l’Homme sont attendus d’ici 2020. Les scientifiques sont actuellement en attente de financement afin de commencer la réalisation du projet. Les essais seront alors effectués sur des personnes âgées entre 18 et 50 ans, l’implant sera déposé via une seule opération. Il faudra attendre les premiers résultats pour savoir si cette nouvelle technique est tout à fait concluante pour l’Homme.
0 commentaires