Gossip est une application et surtout la nouvelle phobie des adolescents qui consiste à partager sans retenue des rumeurs.
Cette nouvelle application qui débarque chez les jeunes et qui fait fureur en ce moment ne va-t-elle pas contribuer à accentuer le harcèlement à l’école ? Elle a été créée par une jeune Parisienne au mois de mai dernier et déjà elle commence à faire des ravages. Cette application a été inspirée d’une série américaine « Gossip girl » où évoluent des garçons et des filles dans le quartier de Manhattan à New York et tout ce petit monde devient accro au blog où circulent les derniers potins de cette petite communauté très fermée. Les adolescents toujours très friands de ce genre de choses n’hésitent pas à faire circuler des rumeurs et ainsi démocratisent le harcèlement et par ce fait banalisent les ragots et divulguent des moments de vie.
Gossip est déjà une application polémique sur le Web
Un objectif à atteindre, celui de faire circuler très vite une rumeur de façon anonyme. Les abonnés de cette application Gossip peuvent écrire jusqu’à 140 caractères, et ajouter des photos, des vidéos et tout cela en toute impunité pour simplement être « fun ». La rumeur ne va rester qu’une dizaine de secondes, mais assez pour que d’autres l’a relayent et cause des dégâts. Depuis que cette application a été créée, elle a été téléchargée plus de 60.000 fois, un vrai succès. Dans Paris-Match, on peut déjà constater que cette application ne plait pas à tout le monde, les premières plaintes de lycéens ont émergé « une application malsaine et des attaques non fondées » selon La Dépêche. Parmi les jeunes contre cette application, certains dénoncent la méchanceté des propos sur le physique et le déballage de la vie sexuelle, quelques-uns reconnaissent avoir été salis et insultés sur Gossip.
Gossip aurait tendance à favoriser le harcèlement à l’école
Les enseignants et les parents sont inquiets, on ne sait pas où peut mener ce genre de ragots auprès des jeunes. Devrait-elle être interdite au moins de 18 ans ? Rappelons tout de même que le harcèlement touche en France un enfant sur dix, ce n’est donc pas avec ce genre d’applications que les choses vont s’arranger.
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