Et si la maternité changeait de sexe : les hommes pourraient porter un bébé d’ici 5 à 10 ans
En l’état naturel des choses, dès les premiers cycles menstruels et ce jusqu’à la ménopause, les femmes sont les seules à avoir les capacités biologiques afin d’assumer une grossesse jusqu’à son terme. Les progrès scientifiques pourraient permettre aux papas de connaître également dans un futur proche les joies comme les heurts de l’enfantement. Cette répartition au choix et révolutionnaire des rôles été annoncée par le Dr Karine Chung, directrice du programme de la préservation de la fertilité à la Keck School de Médecine de l’Université de Caroline du Sud. Elle a confié à Yahoo! Health que cela serait possible d’ici « cinq ou dix ans, peut-être avant ».
Papa pourrait bientôt remplacer maman pour porter le bébé désiré du couple
D’après cette prédicatrice en fertilité (on assimile de prime abord cette nouvelle insolite à un miracle lorsque nous l’apprenons) qui s’appuie cependant sur des assises scientifiques solides, la piste évoquée d’une transplantation d’utérus chez un homme s’inscrirait dans le champ des possibles. Déjà expérimentée avec succès chez des femmes nées sans ou qui ont dû subir une hystérectomie, l’homme -ce n’est pas un scoop- est dépourvu de tout ce qui pourrait favoriser la greffe d’un utérus (hormones, vagin, cervix, veines,etc.). Les transsexuelles qui sont opérées avec une similitude impossible alors à deviner avec une personne adulte de sexe féminin dès sa venue au monde (vagin et « néoclitoris » adéquats avec leur sensibilité) ouvrent une brèche.
Les transgenres se revendiquant femmes : une maternité comme ultime but
La greffe masculine d’utérus intéresse de près les personnes transgenres qui se sentent plus femmes (ce qu’elles souhaiteraient être biologiquement) qu’hommes (ce qu’elles sont dès la naissance et renient plus l’âge avance). Leur désir de maternité n’est plus à prouver : « Le besoin d’être mère pour une femme est une chose sérieuse. Les femmes transgenres ne sont pas différentes », explique la chirurgienne Christine McGinn, ayant changé de sexe et mère heureuse de jumeaux. Le risque zéro n’existe pas concernant une greffe masculine d’utérus avec deux écueils majeurs. La greffe chez la personne portant l’enfant nécessite un traitement anti-rejet non sans risques. Le coût d’une telle opération ne rime pas avec démocratisation.
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