Renault est au cœur d’une affaire très complexe et rythmée par des normes antipollution. Le dossier semble tellement important que l’impact s’est propagé jusqu’à la Bourse de Paris qui a subi une baisse de 3%.
Plusieurs informations sont au cœur des interrogations, car il y a des différences entre les conditions réelles, les tests d’émissions ainsi que les mesures faites dans les laboratoires. Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie est sortie de son silence pour évoquer ce scandale en demandant au constructeur automobile de se mettre aux normes dès maintenant. À la Bourse, le titre de l’enseigne a également été impacté par une forte baisse, car les perquisitions ont notamment fait fuir les investisseurs.
Renault est épinglé pour des dépassements de normes antipollution
La ministre a confié au Parisien que des dépassements étaient enregistrés, mais pour l’instant, elle ne souhaite pas employer le mot tricherie. Cette situation a été enregistrée grâce à une enquête menée par la commission technique indépendante. Dans tous les cas, Renault a été la cible de perquisitions qui ont été mises en place par la répression des fraudes à savoir la DGCCRF. Plusieurs interrogations sont à ce jour déployées et certains se demandent pourquoi d’autres groupes comme PSA n’affichent pas de tels dépassements de normes.
L’impact de la pollution sur la santé d’autrui
Pour que les normes antipollution soient au rendez-vous, le concurrent de Renault a misé sur une stratégie beaucoup plus onéreuse et qui s’avère être efficace puisque le système de réduction catalytique sélective semble porter ses fruits. Pour rappel, la pollution est souvent pointée du doigt dans le domaine de la santé, car elle aurait des répercussions sur l’organisme. Certaines études ont ainsi montré que les particules fines pouvaient être à l’origine de difficultés respiratoires et elles augmenteraient même le risque du développement de l’asthme. Pour l’instant, l’enquête n’est pas close, car des dizaines de véhicules doivent encore être testés.
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