La Ligue contre le cancer a peur que l’augmentation des prix pratiqués par les laboratoires engendre un fossé important entre les malades et les traitements. Le 26 mai sera donc une date importante, elle sera le synonyme de l’ouverture du G7 à Tokyo.
Une pétition pour dénoncer les prix exorbitants des médicaments
Il est urgent de réagir, la Ligue interpelle donc les politiciens. Elle souhaite que la question des tarifs exorbitants se retrouve au centre du G7. L’objectif est assez simple, car il suffit de conserver une certaine égalité des chances en matière d’accès aux soins. Deux solutions sont à la disposition des internautes, ils peuvent signer la pétition disponible sur Change et apporter leur témoignage sur le site « Cancers Chers Medicaments ».
Un traitement pour lutter contre le cancer moins onéreux en Égypte
La Ligue partage trois exemples pour montrer que les tarifs pratiqués par les laboratoires sont beaucoup trop élevés. Même si les malades obtiennent un remboursement total, le système de santé français est largement impacté par ces décisions tarifaires. Si par contre l’Assurance maladie changeait sa pratique en supprimant quelques remboursements, l’accès aux soins serait très difficile, voire impossible pour certains malades. Elle révèle que la cure Sofosbuvir demande 41 000 euros pour la France contre 700 euros en Égypte ou encore 67 000 dollars pour les États-Unis.
Un médicament générique anticancéreux coûterait 230 dollars
Les personnes atteintes par un cancer bronchique sont en mesure d’obtenir le Tarceva, qui demande un coût de 78 000 dollars pour chaque patient et pour une seule année. La Ligue révèle qu’il est possible de développer un générique qui serait finalement beaucoup moins onéreux puisque le prix s’articulerait autour de 230 dollars. En parallèle, la France propose un nouveau médicament décrit comme innovant, mais la technologie pour lutter contre les mélanomes est onéreuse. Le Keytruda demanderait pour chaque patient et pour une seule année près de 100 000 euros. La Ligue insiste sur le fait que les prix des médicaments anticancéreux sont en réalité fixés en fonction des capacités économiques de ce marché.
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