Le paracétamol est une substance active dans de nombreux médicaments anti-douleur, anti-fièvre… Il est prescrit pour les symptômes d’intensité légère à modérer. Il reste la molécule la plus utilisée en France. Il a l’avantage d’avoir peu d’effets secondaires si la posologie est parfaitement respectée. En cas de surdose, il se révèle être très toxique pour le foie, il est délivré sans ordonnance, il est également autorisé en cas de grossesse, d’allaitement, mais selon une nouvelle étude britannique de l’université de Bristol, le paracétamol pris durant cette période augmenterait les risques de développer des troubles du comportement. Jugé inoffensif, aujourd’hui, la question se pose, la molécule ne serait pas sans danger.
Le paracétamol ne fera pas bon ménage avec la grossesse
Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue médicale Jama pediatrics. Les chercheurs en charge de cette nouvelle enquête ont suivi plus de 7796 femmes ainsi que leurs enfants en Grande-Bretagne. Les volontaires devaient noter leur consommation de paracétamol entre la 18 et 32e semaine de grossesse puis les effets secondaires sur les enfants âgés de 7 ans devaient être également notifiés : trouble de l’attention, de l’interaction, hyperactivité….
Les résultats ont montré qu’en effet la prise du paracétamol durant cette période entraînait des troubles du comportement. Selon un expert en pharmacologie et en neurosciences, les troubles observés chez ces enfants pourraient être également la suite logique de maladies de l’enfance comme les rhumes, la grippe… Ces premiers résultats sont donc à prendre avec prudence. Ce n’est pas la première fois que les scientifiques mettent en avant les dangers du paracétamol durant la grossesse, faut-il pour cela revoir les prescriptions ?
Attention à la prise de médicaments pendant la grossesse
Lorsque l’on attend un enfant, prendre un médicament peut comporter des risques, mais parfois la situation nécessite cependant un traitement. Certains médicaments provoquent des malformations sur l’embryon qui deviendra fœtus puis nouveau-né. Les trois premiers mois de la grossesse sont déterminants, les précautions sont d’usage, il est déconseillé de prendre des médicaments sans avis médical. Les organes du bébé se développent durant les six premiers mois, l’automédication est fortement contre-indiquée.
Les médecines douces, l’homéopathie peuvent apporter quelques réponses. Médicaments, grossesse, attention danger, le placenta ne protège pas le bébé des substances nocives, il est directement touché lorsque la femme prend un médicament. Ils soignent, mais ils sont aussi dangereux, alors prudence.
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