Le cancer du col de l’utérus auto-dépisté est une piste performante qui pourrait être précieuse pour les femmes. Le frottis ne serait plus une nécessité.
Pour dépister le cancer du col de l’utérus, les femmes sont contraintes de se rendre chez un gynécologue ou un médecin généraliste. Il va donc réaliser un prélèvement en passant par le vagin de la femme dans le but de récolter un échantillon et généralement il est pratiqué dès l’âge de 20 ans. Il faut noter que le cancer du col de l’utérus est évitable, car il est possible de le détecter assez rapidement notamment en identifiant les premières lésions. Ces dernières sont ensuite susceptibles de se transformer en cancer.
L’auto-dépistage du cancer de l’utérus, un acte performant
Toutefois, le frottis est un acte que certaines femmes n’apprécient pas et elles font donc l’impasse sur le dépistage du cancer du col de l’utérus. D’autres se retrouvent dans une situation complexe puisque le nombre de gynécologues ne correspond pas à la demande. Entre 2009 et 2011, une étude a été réalisée auprès de 722 patientes qui ont utilisé une nouvelle méthode concernant l’auto-dépistage. L’enquête parue dans le BEH (Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire) a démontré que cette technique réalisée à sec était aussi performante qu’un frottis effectué par un médecin généraliste ou un gynécologue. Le concept reste donc identique à l’acte classique, mais l’échantillon obtenu avec un écouvillon était envoyé par la Poste. Toutefois, la femme a l’opportunité de le réaliser elle-même en toute intimité à son domicile.
Réduire le nombre de décès dus au cancer du col de l’utérus
De plus, l’auto-dépistage du cancer du col de l’utérus est peu couteux et il pourrait être utilisé par davantage de femmes. En effet, le frottis est efficace, mais le taux de mortalité stagne depuis plusieurs années. Ainsi, selon les dernières statistiques plus d’un millier de femmes meurent d’un cancer du col de l’utérus en France et ce chiffre est multiplié par 300 dans le monde entier.
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