Le cancer du sein est susceptible de toucher une femme sur 10 sur le sol français. De plus, un nouveau gène a été détecté.

Cancer du sein

Le cancer du sein peut être soigné lorsque les traitements sont proposés au plus tôt. Certaines femmes sont contraintes au vu de leurs prédispositions de bénéficier d’une surveillance accrue. Le corps médical accordait donc une importance non négligeable à deux gènes à savoir BRCA 1 et BRCA 2. Ces derniers ont été dévoilés il y a plusieurs décennies et lorsque la femme présente des mutations, il y a un risque élevé concernant le cancer du sein. Dans ces deux cas de figure, l’INCa (Institut National du Cancer) révèle que les femmes ont entre 65 et 85 % de risques de souffrir avant l’âge de 70 ans de cette maladie.

17 centres ont étudié le cancer du sein

Dans la revue The New England Journal of Medicine, les chercheurs ont partagé leur découverte qui reste inquiétante. En effet, un troisième gène qui demande une surveillance accrue a été détecté. Une équipe qui a regroupé près de 17 centres a réussi à constater que les femmes qui présentaient ce troisième gène avec un risque de souffrir d’un cancer du sein. Ce dernier est généralement le plus fréquent chez les femmes, mais les nouveaux cas ont eu tendance à baisser ces dernières années notamment grâce à la prévention.

Le nouveau gène pour le cancer du sein

Toutefois, selon les statistiques de Santé Médecine, une femme meurt toutes les 53 minutes d’un cancer du sein. Dans le monde, près d’un million de cancers sont détectés par les médecins et sur ce panel, plus de 400 000 décèdent des suites de cette maladie. Aujourd’hui, les chercheurs sont inquiets, car le troisième gène PALB2 est « un candidat potentiel pour devenir le BRCA3 ». Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont évalué le risque chez 362 personnes et lorsque ce gène était présent, le risque était multiplié par 8 voire 9 pour les femmes de moins de 40 ans.