Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes, plus d’une sur 11 serait touchée par cette maladie au cours de sa vie. On distingue plusieurs types, les deux les plus diagnostiqués, celui qui est non invasif, il se forme à l’intérieur des canaux de lactation du sein, celui invasif qui touche les tissus autour des canaux. Dépisté très tôt, le cancer du sein se soigne parfaitement bien. Selon une nouvelle étude, plus de 94% des Français interrogés sur le sujet estiment qu’il se guérit plus facilement, 64% pensent que l’on vit de mieux en mieux après.
Le cancer du sein fait-il moins peur qu’auparavant ?
Il est très fréquent. Pour l’année 2015, plus de 54.000 nouveaux cas ont été détectés, 8 femmes sur 10 sont toujours en vie plus de dix ans après le diagnostic de la maladie. Il semblerait que ce cancer malgré la peur qu’il génère est actuellement celui qui est perçu par les Français comme étant de plus en plus guérissable. Depuis plusieurs années, les femmes atteintes bénéficient de traitements de mieux en mieux adaptés ainsi qu’efficaces. Quatre techniques sont principalement utilisées : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées. De plus en plus personnalisée, la prise en charge dépend du stade de l’évolution de la tumeur, de l’âge, de l’état de santé de la patiente.
Les traitements restent traumatisants pour les femmes
Malgré les progrès, de nombreux efforts sont encore à fournir pour lutter contre les tumeurs les plus agressives. Plus de 67% des femmes estiment que le cancer du sein a un impact sur leur vie, 34% évoquent les effets secondaires, 33% déclarent que les changements physiques, notamment les ablations, sont déterminants. Cette chirurgie reste pour les femmes un réel traumatisme. Plus de 77% des femmes les plus jeunes ayant eu un enfant après la maladie estiment que c’est une grande victoire, un nouveau départ dans la vie.
Une fois l’épreuve terminée, la plupart des femmes souhaitent un retour à une vie normale. Il faut rappeler que le « droit à l’oubli » qui a été voté en janvier dernier reste une avancée pour toutes les personnes atteintes de maladies graves. Cette mesure permet aux patients guéris de ne plus déclarer leur maladie à leur assureur dix ans après la guérison de la pathologie. Cette étude a été menée par l’institut Viavoice.
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