La multiplicité des solutions contraceptives, offertes et adoptées par les femmes, font que les hommes se fient le plus souvent à elles, pour esquiver la fécondation. Les hommes emploient, moyen simple d’utilisation et dont l’usage est unique, le préservatif. La recherche, entre autres motifs, par souci de parité, se penche sur une pilule ou un spray contraceptifs réservés aux hommes, mais pas avant 2021.
Les femmes disposent de multiples moyens contraceptifs alors que les hommes en ont un seul et l’emploient ad minima : il s’agit du préservatif
Plusieurs contraceptions efficaces s’offrent à la gente féminine : la pilule, l’implant ou l’anneau vaginal. Il existe deux sortes de pilules : la pilule « combinée » et la pilule « progestative ». Dans le cadre de ces deux cas, les hormones utilisées ressemblent à celles que fabriquent naturellement les ovaires. L’efficacité de la pilule est supérieure à 99 %…mais cependant il ne faut pas oublier de la prendre. L’implant est un petit bâtonnet cylindrique, en plastique, de la taille ténue d’une allumette. Il contient le même type de substance que les pilules progestatives. L’anneau vaginal, en plastique poreux, est flexible. Il contient une association d’hormones se révélant similaires à la pilule combinée.
Le stérilet, terme qui est remplacé par DIU (« dispositif intra-utérin », car un DIU ne rend pas stérile…) est mis en place dans l’utérus lors d’une consultation simple, par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. Il existe encore d’autres moyens de contraception, adaptés notamment pour un usage plus ponctuel comme les spermicides, sous forme de gel ou d’ovules, qui sont placés avant tout rapport sexuel au fond du vagin. Souples d’utilisation, ils ne sont pas d’une efficacité totale.
Et que dire du préservatif ? C’est, outre le rempart quasi-imperméable aux maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST ou IST), le moyen unique de contraception masculine : seulement 13% des hommes auraient l’intelligence de l’utiliser d’après un sondage de l’Institut national de l’étude démographique.
Des annonces et non des confirmations d’une masculinisation de la contraception en 2021 : les deux dispositifs seraient un spray et une pilule
La gente masculine se satisfait, avec une quasi-unanimité déplorable, des modes contraceptifs féminins, qui sont, nous l’avons déjà évoqué, légion : cette politique de l’autruche consiste à attribuer à la femme, la responsabilité énorme de toute grossesse non désirée. Nous assistons cependant à un éveil des consciences, aux premiers rangs desquelles celle de la communauté scientifique, qui est donc en train d’emprunter une virage décisif vers une masculinisation à venir de la contraception épousant enfin l’ère moderne, sous laquelle nous vivons. C’est en tous les cas, la prise de position adoptée récemment par des chercheurs en pharmacologie moléculaire de l’université de Wolverhampton, localisée au Royaume-Uni.
Selon le professeur John Howl, son staff travaille sur deux avancées pouvant être révolutionnaires : une pilule ou encore un spray nasal qui aura les pleins pouvoirs pour freiner l’avancée des spermatozoïdes, suite à une éjaculation pouvant entraîner une ovulation. Le spécialiste dépeint ainsi l’arsenal médicinal procuré par son invention : « quand nous prenons un sperme en bonne santé et que l’on ajoute notre composant, en quelques minutes, le sperme ne peut plus bouger », selon le Daily Mail. Il convient de noter que nous sommes, pour l’instant, sous-informés.
Nous sommes également incapables de savoir si le projet verra le jour, même si la date de 2021 a été évoquée. Un rapport en gésine est très attendu par la communauté scientifique et les médias.
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