La cruauté n’a pas de limites pour certaines personnes, c’est un nouveau scandale qui vient d’éclater dans un abattoir des Pyrénées. L’association L214 dénonce avec vidéos à l’appui comment l’homme peut être ignoble, insensible. Les faits se sont déroulés au sein d’une entreprise de découpe de viandes bio et portant le logo « label rouge ».
Le cauchemar vécu par les animaux dans un abattoir français
Cet abattoir est situé au cœur du Pays basque dans une petite ville. Le quotidien Le Monde a eu en toute exclusivité les images qui montrent combien l’être humain est cruel gratuitement. La vidéo est tout simplement insoutenable, on y voit des animaux comme des bovins, des agneaux de lait, des veaux agoniser avant d’être découpés, ils sont pendus pour être saignés. Les employés de l’abattoir découpent les animaux alors qu’ils sont encore vivants, les agneaux de lait sont écartelés vivant pris entre deux crochets.
Mettre en place une meilleure gestion des abattoirs
Ou est le professionnalisme ? Comment peut-on laisser faire de telles choses sans y mettre un veto ? Les animaux sont des êtres vivants, ils ont, comme n’importe quel homme, droit à du respect. La souffrance, ils la ressentent comme nous. L’association L214 va déposer une plainte aujourd’hui devant le procureur de la ville de Pau et une pétition va être lancée pour demander une meilleure gestion des abattoirs.
Le directeur de l’abattoir pourrait procéder à des licenciements
Cet abattoir traite chaque année plus de 3000 tonnes de viande, parmi les clients, il y a des personnes célèbres comme le chef Alain Ducasse et le boucher star Yves Marie Le Bourdonnec qui exerce ses talents rue Victor Hogo à Paris. Le directeur de l’abattoir après avoir découvert la vidéo s’est dit outré de la situation et au vu de ces images, il va licencier du personnel, mais il tient également à mettre en avant les conditions des cadences de travail. Cela est-il une excuse ? Le directeur général de l’alimentation qui dépend du ministère de l’Agriculture a promis de renforcer les contrôles et d’installer des caméras. L’homme a-t-il besoin d’être surveillé pour se conduire dignement ?
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