Actuellement, seuls les examens cliniques très coûteux peuvent détecter d’éventuels cancers. Une entreprise spécialisée dans le travail avec les chiens ITDC située en Haute-Vienne en partenariat avec l’institut Curie a un projet, développer d’autres méthodes bien moins onéreuses, fiables, le flair des chiens.
Dépister les cancers avec une méthode moins onéreuses
Le meilleur ami de l’homme a déjà fait ses preuves dans la traque des stupéfiants au côté des policiers désormais, leur flair très pointu pourra servir au monde médical. Ce projet a été lancé en avril dernier par des chimistes, des biologistes, des médecins, des cynophiles, ils viennent de débloquer plus de 100.000 euros récoltés grâce à une campagne de financement sur internet afin de mettre en place des dépistages rapides, efficaces, moins coûteux.
L’animal possède un flair extrêmement puissant
Le chien attrape toutes les odeurs qui l’entourent, son nez permet de capter d’où vient les informations. Quand l’air pénètre dans la truffe, un petit pli de tissu le divise en deux zones séparées, une pour respirer, l’autre pour sentir. Si un être humain peut sentir une effluve dans une petite pièce, le chien la sentira dans un stade fermé, il en distinguera même les ingrédients qui la composent. Une chose incroyable caractérise le flair du chien, il peut voyager dans le passé. Avec un entrainement adéquat, le chien peut nous alerter sur une menace complètement invisible, allant des bombes aux cancers, aux personnes disparues… Le chien est capable de déceler, de suivre une odeur précise parmi une multitude d’autres senteurs même si elle est en proportion infime.
Une étude pour vérifier la capacité de sentir les cancers
L’étude devrait durer entre 6 et 8 mois. L’institut Curie, au vu des résultats, s’ils sont concluants pourrait étendre l’expérience sur plus de patientes. Le projet sera dirigé en parti par le cynophile Jack Experton, il sera en charge d’étudier les vidéos, de transmettre ensuite aux professionnels de santé les résultats du comportement des deux chiens, deux bergers malinois élevés par l’armée de l’air. Ils vont montrer leur talent en reniflant des morceaux de tissus portés par des femmes tout près de leur poitrine, certains en bonne santé d’autres atteintes de cancer du sein. Les composés volatils du cancer du sein contenus dans la sueur ou les tumeurs sont détectables par l’odorat du chien.
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