Déraillement du train à Bagneaux-sur-Loing et un chaos indescriptible s’est abattu sur la ligne R. La désorganisation, prévue pour durer une semaine, a commencé dès vendredi, engendrant des annulations et des retards massifs. Ce samedi, l’immobilisation complète d’une voie a contraint les trains à une circulation extrêmement réduite, pendant que les techniciens s’affairaient.

L’incident survient ironiquement quelques jours seulement après l’annonce d’un service réduit en soirée au départ de Paris. La cause immédiate, le déraillement survenu vendredi 20 octobre 2023, peu après 13 h 30, a eu un effet domino, entravant la circulation entre Montargis et Moret-sur-Loing. Un spectacle de désarroi s’est offert aux usagers, confrontés à de multiples suppressions de trains et à des retards conséquents.

Déraillement à Bagneaux-sur-Loing : une semaine sous le signe de la perturbation pour la ligne R

Malgré l’absence de voyageurs et le fait que le train ne s’est pas renversé, les répercussions de cet incident sont considérables. Claude Jamet, maire de Bagneaux-sur-Loing, témoigne de la scène chaotique : « C’est un train très long qui a arraché le ballast. Le passage à niveau a dû être fermé… C’était vraiment le bazar ! »

Les témoignages recueillis font état d’une confusion généralisée. Un usager raconte : « C’était un peu la panique. Les gens, gare de Lyon, demandaient aux agents SNCF ce qu’il se passait… Ils feraient mieux de dire que c’est une panne de train ». Cette panique s’est intensifiée en raison du climat de tension actuel.

• Les efforts de la SNCF pour résoudre la crise ont inclus l’intervention d’un train-usine, une mesure nécessaire mais qui a réduit le nombre de voies disponibles.
• La situation a été aggravée par des moments de fermeture totale pour sécuriser le travail des techniciens.
• Le ballast endommagé nécessite des réparations majeures, prévues pour s’étendre sur plusieurs jours, promettant ainsi des perturbations continues.

Les voyageurs, quant à eux, critiquent une « communication désastreuse ». L’incompréhension règne, notamment concernant les retards et annulations touchant également Montereau. Le fil Twitter de la ligne R est submergé de demandes d’informations, preuve du manque de clarté des annonces en gare et dans les trains.

Train de la SNCF

Qu’adviendra-t-il à partir de lundi ? La SNCF, tout en reconnaissant la perturbation majeure, reste évasive : « le plan de transport sera disponible la veille à 17 h. Des retards de 30 minutes à 1 h 30 sont à prévoir ». La certitude d’un trafic entravé pour une durée indéterminée persiste, pendant que les réparations indispensables s’effectuent à Bagneaux-sur-Loing.

Est-ce qu’un train peut dérailler ?

La question du déraillement des trains, événement à la fois redouté et fascinant, mérite une exploration approfondie. Un train, ce colosse de métal, glissant le long de ses rails, semble inébranlable. Or, la réalité forge d’autres récits, dévoilant que ces mastodontes ne sont pas à l’abri d’une sortie de voie.

Les déraillements, bien que rares grâce à des normes strictes, surviennent pour diverses raisons. Des obstacles imprévus sur les voies, des défauts structurels des rails ou encore des anomalies mécaniques dans les convois eux-mêmes peuvent catalyser un tel désastre.

• Une illustration frappante réside dans l’usure du matériel roulant. Les roues, par la répétition incessante des trajets, subissent une déformation, altérant leur adéquation parfaite avec les rails.
• Cette discordance, souvent imperceptible, peut engendrer un déraillement lorsqu’elle coïncide avec d’autres facteurs aggravants, telle une vitesse excessive.
• De même, la dilatation des matériaux, phénomène physique irréfutable, affecte l’intégrité des voies en cas de fluctuations thermiques extrêmes, compromettant la stabilité du train.

Face à ces risques, la maintenance préventive se révèle être une garante non négligeable de sécurité. Des inspections régulières, des remplacements judicieux de composants fatigués, et l’utilisation de technologies avancées pour détecter les failles structurelles, constituent le rempart contre le spectre du déraillement.

La prévention demeure l’antidote privilégié contre ces incidents, rappelant que derrière chaque voyage tranquille, se cache un travail méticuleux de préservation de l’intégrité du système ferroviaire.