Le dosage des médicaments à la maison et soi-même sera possible grâce à une molécule bioluminescente. Cette dernière agit ainsi sur le sang du patient.

Ce nouveau dispositif pour surveiller à la maison le dosage des médicaments demande encore du travail. Les scientifiques tentent d’inventer un détecteur simple qui remplacerait le dispositif actuellement utilisé. Toutefois, une start-up a décidé de concrétiser ce projet dans le but de commercialiser cette molécule bioluminescente qui pourrait accompagner de nombreux malades. Il faut noter que certaines maladies demandent une réelle rigueur dans le dosage, cette nouvelle méthode pourrait ainsi être avantageuse pour tous les patients. Ces derniers auraient ainsi l’opportunité d’obtenir la dose exacte tout en diminuant ainsi les éventuels effets secondaires.

Un code couleur utilisé pour le dosage des médicaments dans le sang

L’utilisation est également très simple puisqu’elle repose sur deux couleurs. La dose des médicaments dans le sang est obtenue grâce au bleu ou au rouge selon une étude publiée dans la revue Nature par l’École polytechnique fédérale installée à Lausanne. Le nouveau procédé a été testé sur six médicaments qui sont sur le marché. Le dosage était ainsi obtenu en déposant une goutte de sang sur un papier filtre. Une caméra digitale prenait ensuite le relais et le patient pouvait obtenir l’intensité en se référant à la couleur émise. Les chercheurs ont également spécifié que le matériel scientifique pouvait être remplacé par un appareil traditionnel.

Un dosage des médicaments obtenu avec un APN

En effet, le dosage du médicament doit toujours être réalisé avec le prélèvement d’une goutte de sang. Toutefois, la suite s’avère être beaucoup plus simple puisque le patient a l’opportunité d’utiliser un appareil photo numérique. Ce dernier doit donc prendre une photo du papier filtre dans une boîte noire. Cette molécule est composée d’une enzyme responsable de la lumière, d’une molécule fluorophore, d’une molécule qui agit comme un leurre et d’une protéine. Baptisée Lucid, elle pourrait révolutionner le monde de la médecine.

Présentation de ce nouveau procédé