Le virus Ebola pourrait survivre 9 mois après la guérison d’un patient masculin. Celui qui a fait de nombreuses victimes à travers le monde fait aujourd’hui encore parler de lui en cette fin d’année 2015. Il pourrait persister dans le sperme des patients. Cette révélation remet en question les risques de contagion qui au vu de cette information restent très préoccupants même lorsque la maladie a pu être soignée.
Les anciens malades seraient donc encore contagieux 9 mois après avoir été guéris du virus Ebola. Une étude parue dans la revue « New England Journal of Medecine » nous informe que le virus reste actif dans le sperme des patients guéris, ils pourraient transmettre le virus Ebola durant une période de neuf mois, l’étude révèle également que le suivi médical peut écarter les risques de nouvelles contagions. Cette révélation est publiée alors que l’Organisation mondiale de la Santé n’a plus recensé de nouveaux cas depuis deux semaines. Même si le virus s’est endormi durant cette courte période, les déclarations de l’OMS laisseraient penser que le virus pourrait fort bien resurgir d’ici peu. Une infirmière britannique a été hospitalisée après la réapparition du virus.
En Sierra Leone, le virus Ebola présent chez 100% des patients masculins
Les scientifiques pour déterminer cette révélation ont recruté 93 hommes âgés de plus de 18 ans en Sierra Leone, ils ont fourni des échantillons de sperme dix mois après leur infection, le virus était présent chez 100% des volontaires durant les trois premiers mois, à neuf mois, 26% étaient encore positifs à Ebola.
Ebola aurait la capacité de se loger dans le sperme pendant de longs mois
Le virus Ebola, malgré la diminution des cas détectés, reste que ceux qui ont pu survivre à ce virus représentent toujours un danger potentiel pour leurs futures partenaires sexuelles. Jusqu’à présent une personne est totalement guérie que lorsqu’il n’y a plus de virus dans son sang, mais il peut comme le révèle cette étude s’éterniser dans certaines parties du corps comme dans les testicules et donc le sperme. Les 8000 survivants masculins doivent se faire tester régulièrement, car le risque de contagion n’est pas exclu. Ce travail a été mené en Sierra Leone, le pays le plus touché par le virus Ebola.
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