Aux États-Unis, un problème est survenu lors d’une exécution. Un nouveau mélange de médicaments a été testé créant une longue agonie.
[media-credit name= »CACorrections » align= »alignnone » width= »450″][/media-credit]Dans une prison de l’Oklahoma, deux détenus devaient être exécutés le 29 avril au soir. Toutefois, la situation a rapidement dégénéré et l’un des condamnés à mort a subi une agonie de près de 40 minutes et ses souffrances ont été atroces. Il ne s’agit pas d’une mauvaise manipulation, mais le problème est expliqué par le refus des fabricants européens de vendre des produits utilisés pour les exécutions. Ainsi, aux États-Unis, plusieurs Etats se retrouvent dans une situation complexe et ils sont contraints de faire appel à des laboratoires non homologués.
Problème de produits aux États-Unis
Ce mardi 29 avril au soir dans la prison de l’Oklahoma, un premier détenu se présente dans la chambre d’exécution. Les personnes lui ont injecté un mélange de médicaments, mais ces produits n’avaient jusqu’à maintenant jamais été testés pour une exécution létale. Quelques secondes après l’injection, l’homme a sombré dans un état de souffrance. Il a eu des tremblements et des mots incompréhensibles ont été prononcés. Ainsi, il a mis près de 40 minutes à mourir dans des conditions atroces selon les personnes proches de cette affaire. Ainsi au vu de la situation, l’exécution du second condamné à mort a été reportée de 14 jours.
Deux condamnés pour viol et meurtre
Le premier homme, Clayton Lockett avait été reconnu coupable en 2000 pour le meurtre et le viol d’une jeune femme. Le second, Charles Warner avait été condamné en 1997 pour le meurtre et le viol de la petite fille de 11 mois de sa compagne de l’époque. La défense a demandé l’organisation d’une enquête indépendante et notamment d’une autopsie. Selon les premiers éléments, Clayton Lockett serait mort 40 minutes après l’injection d’une crise cardiaque foudroyante.
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