Les fruits deviennent fermes, beaux et très sucrés. C’est donc la nouvelle tendance dans les rayons, car l’objectif est de ne pas décevoir les consommateurs.
Les centres commerciaux misent désormais sur des fruits fermes, beaux et très sucrés, mais ils sont surtout uniformes. Cette pratique est contestée, mais les grands groupes peuvent ainsi satisfaire les attentes des consommateurs tout en proposant une large gamme de fruits. Ces derniers ont évolué ces dernières années et la directrice du CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) estime que les textures ont été modifiées, car « on va vers une uniformisation pour éviter que le consommateur soit déçu ».
Des fruits fermes, uniformes qui ne sont pas mûrs
Par conséquent, les fruits doivent être résistants et parfois les rayons proposent des variétés qui ne sont pas arrivées à maturité. Cela peut poser un véritable problème pour certains fruits comme la mangue, l’avocat ou encore la poire et la banane. En effet, ces variétés ne continuent pas de mûrir après avoir été cueillies. Par conséquent, certains consommateurs achètent des fruits fermes qui n’apporteront pas une grande satisfaction au niveau du goût, mais ils sont plus résistants. Il existe toutefois des groupes qui n’ont pas souhaité adhérer à ce concept. Par exemple, Intermarché, Monoprix et même Grand Frais proposent aux clients des fruits beaux et surtout mûrs.
Vers une diversification des fruits ?
Dans certaines enseignes, le goût peut donc être mis de côté à cause de cette uniformisation qui permet d’obtenir une certaine rentabilité. Toutefois, il y a des variétés comme la tomate qui a subi après une phase d’uniformisation, une étape dédiée au goût. Les enseignes et les producteurs ont donc développé la gamme en proposant des arômes intéressants tout en travaillant sur la résistance. Sophie Charmont a précisé à France 3 que les consommateurs peuvent s’attendre à « des phases de diversification comme a connu la tomate ». Les producteurs tentent également de concevoir des fruits résistants aux maladies, ce qui permettrait de limiter l’utilisation des pesticides.
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