Ce pays était déjà fragilisé, les touristes commençaient tout juste à revenir en Tunisie. Alors que la France connaissait dans la matinée un attentat dans le département de l’Isère, l’horreur s’est produite dans une station balnéaire.
Un hôtel à Sousse en Tunisie / Crédit Photo : Pixabay – Alphahamster
A Sousse en début d’après-midi, le bilan est malheureusement très lourd, 38 personnes sont mortes et 39 sont blessées. Les faits se sont déroulés dans un hôtel fréquenté par plus de cinq cents vacanciers, ces derniers profitaient tranquillement du soleil, des transats et du bord de la piscine, la majorité était en maillot de bain.
Une revendication de l’attentat sur Twitter
Lors des premiers coups de feu, la panique s’est emparée de l’établissement hôtelier, les touristes effrayés ont quitté la plage pour essayer de rejoindre leurs chambres d’hôtel. Tous étaient de nationalité britannique, belge, allemande et norvégienne. Cet établissement a connu ce vendredi une journée d’effroi, les survivants qui témoignent de ce drame ne peuvent que constater la barbarie des terroristes fanatiques, ceux qui ont échappé aux rafales de tirs se sont barricadés dans leurs chambres, ils se considèrent comme des miraculés, comme l’expliquent certains touristes écossais à la BBC.
L’état islamique a revendiqué l’attentat dans la nuit de vendredi à samedi, un communiqué a été diffusé sur Twitter par les djihadistes « le soldat du khalifat a pu parvenir au but ».
Le tourisme en Tunisie encore entaché par un attentat
L’homme qui a perpétré cet attentat a été abattu, c’était un jeune garçon âgé de 23 ans, il était étudiant, le sang froid avec lequel il a abattu ces touristes démontre bien son appartenance à une mouvance salafiste.
Cet attentat qui a eu lieu dans une station balnéaire fragilise encore un peu plus ce pays, le tourisme va connaitre dans les prochaines semaines une baisse inévitable, tous les vols en partance pour la Tunisie ont été annulés, les agences de voyages ont la consigne de ne plus proposer ces destinations à risque. Un drame économique et humain, un choc pour le monde.
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