L’incontinence urinaire touche plus de 2,6 millions de femmes de plus de 65 ans

par | 11 Juin 2023

Médecine

Les femmes sont plus touchées que les hommes par les fuites urinaires. Cette inégalité s’explique en partie par les impacts physiologiques dus à la grossesse, à l’accouchement, la ménopause. L’incontinence d’effort est la forme la plus fréquente chez la femme. Bien que cela reste encore aujourd’hui un tabou, l’incontinence n’en est pas moins une pathologie qui touche un grand nombre de personnes. La plupart du temps, les femmes concernées par ce petit soucis n’osent pas en parler pourtant des solutions existent.

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Uriner est un processus assez complexe qui implique un réseau de connexion entre le système urinaire, le cerveau

Dès que la vessie commence à se remplir, les nerfs envoient des signaux au cerveau pour l’informer. Idéalement il faut boire entre 1,5 et 2 litres par jour car pour que la vessie fonctionne bien, il est important de s’hydrater suffisamment. Le périnée joue un rôle essentiel dans la fermeture du sphincter de l’urètre (muscle qui ferme la vessie), les muscles sont donc légèrement maintenus pour empêcher les fuites urinaires, ils se relâchent lorsque l’on le décide. Il est donc important de muscler son périnée pour éviter les fuites urinaires. Les femmes touchées par ce problème ont souvent recours à des protections jetables pourtant, il existe d’autres moyens. Sur les 3 millions de femmes concernées par l’incontinence urinaire seulement 1 million consultent un médecin, lorsqu’elles décident d’en parler, elles parlent plutôt de fuites urinaires que d’incontinence, ce mot étant lié au grand âge, pourtant une femme active, sportive peut très bien être touchée.

Les femmes incontinentes ont souvent une perte d’estime en soi, leur féminité s’envole, c’est alors l’anxiété et la dépression qui s’installent

La grossesse est l’une des premières causes d’incontinence, le tabac joue aussi un rôle négatif, il favorise la toux, il diminue la qualité des tissus musculaires. Le premier recours consiste à une rééducation périnéale chez un kinésithérapeute. Le fait de souffrir de cette pathologie peut constituer un véritable handicap avec des conséquences sur la qualité de vie, l’autonomie. La rééducation du périnée est l’une des solutions les plus employées pour assurer une bonne continence urinaire. A raison d’une séance par semaine, la rééducation peut durer environ 3 mois. Dans certains cas, les séances de kiné ne suffisent pas à régler le problème, une opération peut être envisagée. La pose d’une bandelette à travers les os du bassin peut aussi être proposée, elle permet de soutenir le canal de l’urètre, de limiter les fuites urinaires. Des interventions qui peuvent sensiblement améliorer la qualité de vie.

Médecine, Pixabay – Parentingupstream
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Rédigé par Jade Bernard

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