Nous sommes désormais en mesure de vous annoncer, non plus un, mais deux cas recensés ou suspectés de Zika dans le Lot-et-Garonne. Nous savions déjà qu’un homme d’une trentaine d’années a contracté le virus Zika lors d’un voyage en Martinique, durant lequel il a, selon toute vraisemblance, été infecté par une piqure anesthésiante donc indolore de moustique tigre, vecteur de cette épidémie mondiale, qui prend des proportions effarantes et se rit des frontières étant dérisoirement poreuses face à sa conquête épidémique.
La contraction de Zika remonte à son retour en France, depuis déjà deux semaines. Il réside au Mas-d’Agenais, dans le Lot-et-Garonne. C’est l’Agence régionale de santé Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées qui a confirmé lundi 6 juin 2016, ce cas suspect, information immédiatement relayée par le quotidien régional Sud-Ouest au début de la semaine. Sa femme serait à son tour contaminée mais par quel moyen ?
Un premier cas masculin de Zika dans le Lot-et-Garonne et une opération impressionnante de démoustication autour de son domicile
Une enquête a été menée par l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral Méditerranée chez cet homme afin d’être sûr d’avoir établi un bon diagnostic et ne pas avoir crié au loup inutilement au risque d’un vent de . panique inapproprié. L’homme est, verdict médical craint, bel et bien atteint par Zika. Le risque de contamination se profile sérieusement dans un périmètre à circonscrire de suite : si le moustique tigre pique la personne touchée par le virus, puis pique d’autres personnes, l’engrenage viral sera enclenché. Une opération de démoustication a eu lieu dès mardi matin dans un rayon de 200 mètres. Un véhicule, pourvu de pulvérisateurs, a réalisé les choses en grand, avec des litres de produits insecticides. Depuis le mois de janvier, l’une de nos autres sources, à savoir l’Institut Pasteur a comptabilisé 176 cas confirmés de Zika, qui sévit surtout depuis longtemps en Guyane et dans les Antilles françaises.
Un deuxième cas qui est fortement suspecté se révèle être la compagne du trentenaire mais nous ignorons son mode de transmission
Selon toute vraisemblance, information exclusive émanant toujours de Sud Ouest, !a compagne du trentenaire serait également infectée, selon toute probabilité, car elle l’a accompagné pour ce séjour, qui aurait dû être paradisiaque au sein des Antilles, mais qui s’est révélé finalement dantesque. Trois pistes, sur lesquelles nous focaliser avec attention concernant le moyen réel de transmission du virus Zika, sont sous les phares de notre suspicion qui est parfaitement justifiée : la jeune femme aurait pu contracter le virus lors du voyage en lui-même, lors d’un rapport sexuel avec son mari ou encore par une voie de transmission néanmoins peu plausible, en France, via la piqûre d’un moustique tigre. Installé depuis 2004 dans le Sud de la France, le moustique tigre, de la famille des Aedes, est d’origine tropicale. Son expansion est mondiale : il véhicule des maladies vectorielles, comme le chikungunya, la dengue et l’inévitable Zika.
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