Les médicaments en supermarché se retrouvent au cœur d’une polémique et un point important est souligné et il concerne l’accès.
[media-credit name= »Daniel Stockman » align= »alignnone » width= »450″][/media-credit] Médicaments en supermarchéLes médicaments pourraient être vendus dans les supermarchés puisque l’Inspection Générale des Finances a révélé que l’ouverture à la concurrence était nécessaire. Il faut noter que certains consommateurs constatent de larges différences entre les prix appliqués par certaines pharmacies. Le tarif peut parfois passer au double et ce concept pourrait être supprimé avec une vente dans les grandes distributions. Le CNGPO (Collectif National des Groupements de Pharmaciens d’Officine) a tenté d’alerter autrui sur cette pratique en publiant un rapport.
Des médicaments en supermarché compliquent l’accès aux soins
Le comité précise que les médicaments en supermarché pourraient poser un véritable problème en ce qui concerne l’accès aux soins. En effet, en regardant les pratiques des grandes et des moyennes surfaces, il estime que les médicaments seront proposés dans les milieux urbains et de nombreuses personnes seraient susceptibles de se retrouver dans une situation problématique. Le comité précise que ce concept ne pouvait pas être référencé dans les pharmacies puisque l’approvisionnement ne prend pas en compte la localité. Par conséquent, il est possible d’acheter un médicament que le client habite dans un milieu urbain ou rural. Selon le CNGPO, ce commerce de proximité est essentiel et il pourrait être déstabilisé par cette nouvelle pratique.
Redonner du pouvoir d’achat avec des médicaments en supermarché
Toutefois, certains clients sont favorables à l’ouverture à la concurrence, car Arnaud Montebourg a révélé que les prix baisseraient lorsque les médicaments se retrouveront dans les supermarchés. Cette pratique favoriserait ainsi le pouvoir d’achat puisque cette mise en place serait susceptible de redonner près de 6 milliards d’euros. La FSPF (Fédération des Pharmaciens d’Officine) a rencontré en juillet dernier le ministre de l’Économie en pointant du doigt les côtés néfastes de la fin du monopole. Elle estime que les médicaments ne peuvent pas être consommés comme un produit lambda et qu’il est nécessaire d’avoir un accompagnement.
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