À Nancy, un hôtel a été touché par une évacuation à cause d’un canular que l’on nomme Swatting. Une enquête a vu le jour pour démasquer l’individu.

Téléphoner / Crédit Photo : Pixabay – StartupStockPhotos

Dans un hôtel de Nancy, une évacuation de plusieurs clients a été orchestrée à la suite d’un canular. L’auteur de ce dernier est activement recherché, mais la tâche pourrait s’avérer complexe. En effet, la personne à l’origine du Swatting a piraté la ligne de l’établissement pour effectuer ce canular et les forces de l’ordre se sont aperçues qu’il s’agissait d’une technique provenant des États-Unis. Ce terme a déjà été utilisé dans de nombreuses affaires et notamment celles en lien avec le jeu vidéo. De mauvais perdants dans les jeux en réseau n’ont pas hésité à se venger en joignant la police et les victimes ont souvent été malmenées inutilement, ce qui engendrait un choc considérable à cause de l’intervention du SWAT.

À Nancy, le réceptionniste ne se doute pas du canular

En ce qui concerne l’affaire de Nancy, elle s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de 3h30. Un hôtel de la ville reçoit un coup de téléphone et contrairement aux autres canulars, le réceptionniste n’a pas pensé qu’il s’agissait d’une blague, car l’appel était soi-disant passé par un policier. Après quelques vérifications, il était persuadé de converser avec un agent des forces de l’ordre et celui-ci a précisé qu’un homme dangereux se trouvait dans cet hôtel selon le récit de l’Est Républicain.

L’hôtel de Nancy évacue les clients à cause d’un Swatteur

L’homme au bout du combiné téléphonique lui demande de déclencher l’alarme pour évacuer les clients, ce qu’il a fait. Le réceptionniste a constaté que les personnes avaient quitté l’hôtel de Nancy et lorsque l’interlocuteur lui a demandé d’avertir les clients qu’ils devaient se mettre ventre contre terre, il a constaté qu’il s’agissait d’un Swatting. Le « Swatteur » est la personne à l’origine du canular et ce phénomène s’est largement répandu aux USA avec notamment l’intervention à chaque fois du SWAT, ce qui explique le nom donné à cette blague qui n’est pas drôle pour les personnes qui subissent.