La coqueluche est une maladie infantile, selon l’institut Pasteur plus de 40 à 60 millions de cas de coqueluche sont recensés dans le monde avec chaque année plus de 300.000 décès dont la majorité survient dans les pays en voie de développement. Elle peut toucher les adultes qui n’ont pas effectué le rappel de leur vaccination. La coqueluche est particulièrement dangereuse pour les nourrissons non vaccinés. Le diagnostic reste pourtant difficile puisque la maladie ressemble notamment à une bronchite. Le retard vaccinal est à l’origine de la moitié des cas.
La coqueluche connait une recrudescence depuis quelques années
Peu d’adultes sont à jour de leurs rappels. C’est pour cette raison que la société Française DBV technologie qui est associée à BIONET-ASIA a décidé développer un vaccin sous une forme de patch. Pour les personnes qui ont peur des aiguilles, cette alternative reste un bon moyen de se protéger de la coqueluche tout en douceur, car le patch est simple d’utilisation, autonome, sans douleur.
Les tests vont avoir lieu en Suisse sur plus de 60 volontaires en bonne santé. Des premières ébauches ont déjà eu lieu qui ont donné des résultats encourageants, le patch réactive la protection immunitaire. La directrice du centre de vaccinologie des hôpitaux immunitaires de Genève a souligné que l’équipe médicale était particulièrement impatiente de mettre en place ces prochains tests pour savoir si les essais allaient donner sur l’homme des résultats concluants
Le patch Viaskin sera peut être la prochaine solution pour éviter les piqûres douloureuses
L’immunité est primordiale, elle permet de se protéger activement contre la coqueluche, c’est également un élément essentiel pour prémunir les plus jeunes. Les bébés même vaccinés ne sont pas protégés avant six mois, cette maladie peut en effet avoir chez les petits des complications graves voire mortelles. L’INPES recommande qu’un rappel soit pratiqué à l’âge de 25 ans si les précédents n’ont pas été faits, un rattrapage est toujours possible.
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