L’affaire du Subutex concerne un pharmacien et un médecin puisqu’un trafic d’ordonnances a été référencé par les forces de l’ordre.

Subutex

[/media-credit] Subutex

Le Subutex est un substitut à l’héroïne et les accrocs à cette drogue tentent d’avoir par tous les moyens des ordonnances. Les pratiques d’un médecin et d’un pharmacien ont été percées à jour grâce à l’Agence Régionale de Santé qui a référencé des incohérences. Il faut noter que ce « médicament » est considéré comme un traitement de substitution et il est administré dans le cadre d’un objectif thérapeutique. Il est donc réservé aux adultes et aux adolescents de plus de 15 ans qui rencontrent des problèmes d’addictions avec certaines drogues.

Un trafic de Subutex en Moselle

Le Subutex est donc prescrit par un médecin qui au préalable est invité à prendre en compte le profil du patient. Généralement la dose proposée est de 0.8 à 4 mg par jour selon les situations. En Moselle, ces recommandations n’ont pas été respectées selon une information du Républicain Lorrain. Le Dr Jacques Furlan âgé de 59 ans a été soupçonné dans cette affaire, car il aurait prescrit pendant plusieurs mois à savoir entre mars 2011 et avril 2013 des dizaines de milliers d’ordonnances de Subutex. Selon les précisions apportées par le journal, il serait à l’origine de 25 000 ordonnances qui auraient été distribuées à 285 patients. Un trafic a donc été démantelé, mais l’avocat du pharmacien précise que son client n’a pas participé à cette affaire, mais il reconnait toutefois quelques erreurs.

Un pharmacien mis en examen dans l’affaire du Dubutex

La prescription du Subutex est très encadrée, mais les ordonnances étaient délivrées très rapidement lors d’une consultation express. L’Agence Régionale de Santé a également constaté qu’un pharmacien en Moselle n’avait pas respecté les recommandations. Après une garde à vue de plusieurs heures, ce pharmacien et habitant de Hombourg-Haut a été mis en examen pour « infraction à la législation sur les substances ou plantes vénéneuses classées comme stupéfiants et escroquerie à la CPAM ».

À lire  Assiette des Français : les fruits et les légumes ne sont pas systématiques