11 avril, c’est la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Elle concerne de nombreuses personnes plus de 200.000 patients en France sont atteins de cette pathologie et ce n’est pas toujours facile au quotidien pour tous ces malades.

La maladie de Parkinson est méconnue

La maladie de Parkinson évolue lentement, cela entraîne au fil du temps une dégénérescence progressive du cerveau. Au moment du diagnostic, on dénombre plus de quatorze symptômes, l’évolution de la maladie a laissé place à plus d’une vingtaine de symptômes. Elle n’est pas toujours celle de l’âge avancée, elle est souvent diagnostiquée vers 58 ans alors que toutes ces personnes sont encore très actives mais le pic le plus important se fait vers l’âge de 70 ans, plus de 25.000 cas sont décelés chaque année dans l’hexagone.

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont jugées

Selon l’association France Parkinson, les malades ressentent très profondément qu’ils sont une charge pour les proches, plus de 74% d’entre eux estiment être perçus comme des simulateurs, ivres ou dogués 78% et comme des fous pour 64,5%. La relation avec l’entourage est difficile, plusieurs malades pensent qu’avec le conjoint les relations se sont dégradées 22,7%, avec les amis 21,7%, les enfants 11,3% et plus de 72,6% des malades atteints de Parkinson subissent des modifications importantes au sein de leur travail.

Des troubles du sommeil et une rigidité des muscles

Les symptômes de la maladie de Parkinson ne sont pas uniquement des tremblements des mains et des bras, plus de 30% des malades n’en ont pas. Il existe d’autres symptômes plus spécifiques, la fatigue, la lenteur des mouvements, la rigidité des muscles entraînant des gestes saccadés, involontaires et désordonnés, des troubles du sommeil, de la mémoire, de la dépression, de l’anxiété. On peut vivre avec la maladie plusieurs années. L’association France Parkinson organise durant toute cette journée des manifestations, une vidéo est disponible sur le site de cette association et sur les réseaux sociaux : « parlons symptômes ».