Un policier attaqué à Tourcoing : Abel Boyi, président de ‘Tous uniques, tous unis’, souligne l’importance d’une transition numérique ratée
Depuis l’agression violente d’un policier de la Police Nationale à Tourcoing, en septembre 2025, la question de la sécurité publique dans cette ville du Nord s’impose comme un véritable défi pour le gouvernement français. Abel Boyi, président de l’association Tous Uniques, Tous Unis, tire la sonnette d’alarme en dénonçant une transition numérique manquée par les forces de l’ordre, qui aurait contribué à la recrudescence de violences. La scène qui s’est déroulée dans un quartier sensible de la ville illustre à quel point la société peut se déliter, malgré les efforts traditionnels. Au-delà de cette attaque, c’est tout un modèle de gestion et de modernisation des services de sécurité qui est remis en cause, dans un contexte où la justice française et les services d’urgence tentent de suivre une évolution technologique souvent insuffisante. Entre retards, sous-investissements et enjeux de perception publique, il apparaît clair que la transition numérique doit s’accélérer pour assurer la sérénité de nos quartiers. Mais quelles sont exactement les insuffisances et comment peuvent-elles être corrigées pour éviter de nouvelles tragédies ?
Comment la crise à Tourcoing illustre les lacunes de la modernisation des forces de police
L’incident s’est produit jeudi dernier dans un quartier de Tourcoing, où plusieurs jeunes ont violemment agressé un fonctionnaire en mission. La vidéo qui circule en ligne montre une scène de chaos, où le policier doit faire face à une foule hostile, sans équipements ou outils numériques adaptés pour recueillir rapidement des preuves ou ranimer le dispositif d’intervention. La réaction des autorités, officielle, souligne que l’insuffisance d’outils numériques est une des causes principales de ce genre d’événements difficiles à gérer en temps réel. En réalité, de nombreux services de sécurité ont encore du mal à exploiter efficacement la data, à partager instantanément les informations ou à déployer des forces rapidement par exemple via des applications mobiles sécurisées.
Les carences technologiques de la police française en question
La majorité des forces municipales ou nationales continuent de dépendre de procédures manuelles ou de systèmes désuets qui ralentissent leur efficacité. Par exemple, le manque d’interconnexion entre les bases de données peut difficilement permettre d’identifier en quelques secondes un suspect recherché ou de retrouver un témoin clé. La situation de Tourcoing n’est pas un cas isolé. La montée en puissance des données numériques dans la sécurité publique nécessite une mise à jour urgente des outils utilisés par la police. C’est d’ailleurs l’un des points mis en avant par Abel Boyi, qui déplore que la gouvernement français n’ait pas investi à la hauteur des enjeux.
Les erreurs du gouvernement français dans la modernisation des services d’urgence
Cependant, le retard dans la digitalisation ne concerne pas seulement la police, mais aussi l’ensemble des services d’urgence. La fragmentation des systèmes, la complexité administrative ou une mauvaise priorisation des investissements ont freiné la progression. Résultat, en 2025, plusieurs interventions se font encore à l’ancienne, avec des radios non connectées ou des outils d’intervention obsolètes. Face à ce constat, beaucoup se demandent si la transition numérique engagée par le Ministère de l’Intérieur a vraiment permis de dessiner une nouvelle stratégie cohérente ou si elle se limite à des mesures superficielles. La nécessité de solutions innovantes, telles que la mise en place d’un système unifié, est désormais incontournable.
Les enjeux et défis à venir pour la sécurité à Tourcoing
Ce qui se joue à Tourcoing dépasse la simple question d’une intervention violente. C’est à la fois un indicateur de la fragilité des dispositifs sécuritaires et une invitation à repenser en profondeur notre modèle de gestion des crises. L’intégration de technologies telles que l’intelligence artificielle, la biométrie ou la connectivité accrue pourrait transformer la manière dont la police intervient, mais cela nécessite des investissements conséquents, une formation adaptée et une volonté politique forte. La montée de la violence dans cette ville du Nord doit agir comme un signal d’alarme pour le gouvernement Français et les autorités locales, qui doivent prioriser une vraie modernisation. À défaut, la récurrence de telles agressions pourrait bien accélérer un glissement vers une société où la sécurité ne sera plus assurée que par la technologicalisation des outils et des interventions.
Q&R : se préparer aux réalités de la sécurité en 2025
Ces événements soulèvent une question fondamentale : sommes-nous réellement prêts, en 2025, à faire face à la violence sans précédent dans nos quartiers ? La réponse est claire : pas encore totalement. Le retard dans la transition numérique du secteur de la sécurité publique met en lumière un besoin urgent de réforme. La confiance du public dans la police, mais aussi la capacité des services d’urgence à réagir efficacement aux crises, dépendent de cette modernisation. La mise en place d’un cadre législatif précis, d’investissements conséquents et d’une formation adaptée sont indispensables, sans quoi la société risque de perdre le fil de ses engagements en matière de sécurité citoyenne.
Foire aux questions
- Comment la police peut-elle mieux intégrer la technologie ?
- En adoptant des systèmes unifiés, modernes et interopérables permettant une réaction instantanée et une meilleure gestion des données.
- Quels sont les principaux obstacles à la digitalisation de la sécurité publique ?
- Les coûts, la complexité administrative et la résistance au changement au sein des services.
- Que peut faire le gouvernement pour accélérer la transition numérique ?
- En investissant davantage, en formant le personnel et en mettant en place une stratégie claire pour moderniser les outils de sécurité.



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